Le Conseil de sécurité n’a pas encore donné son accord pour employer la force au Mali, mais les représentants de la Cédéao, Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, et de l’Union africaine se disent « optimistes » et « encouragés ». Ils proposent d’envoyer 3 000 hommes à Bamako pour assurer la sécurité des institutions et des dirigeants maliens. Cette force soutiendrait ensuite l’armée malienne dans sa reconquête du nord du pays.
Pour le représentant de la Cédéao Kadré Désiré Ouédraogo, il s’agit de se préparer à un échec des négociations : « L’usage de la force n’est pas la première option. La première option est d’obtenir une issue à travers des négociations. Mais les chefs d’Etat ont été clairs : si les voies de la négociation devaient échouer, l’usage de la force n’est pas exclu. Et c’est la raison pour laquelle nous venons de demander l’aval du Conseil de sécurité, à travers une résolution, pour nous permettre le déploiement de cette force au Mali ».
La demande devrait émaner de Bamako
Le Conseil de sécurité veut encore des précisions sur le mandat de cette force, son déploiement, sa stratégie militaire. L’autorisation pourrait être donnée d’ici deux à trois semaines, mais il reste un obstacle : le Conseil de sécurité a besoin d’une demande d’intervention formelle des autorités maliennes qui n’a pas encore été donnée par Bamako.
Par ailleurs, et à propos des négociations en cours, pour éviter un recours à la force dans le nord du Mali, une délégation du groupe islamiste Ansar Dine, qui contrôle la région avec d'autres mouvements armés, est arrivée le 15 juin à Ouagadougou pour rencontrer le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne. Il n'y a cependant pas encore de précision sur le jour de la rencontre prévue entre cette délégation et le médiateur. Le président Blaise Compaoré, qui assure cette médiation au nom de la Cédéao, rentrait d'Allemagne la nuit dernière.
Source : RFI
Pour le représentant de la Cédéao Kadré Désiré Ouédraogo, il s’agit de se préparer à un échec des négociations : « L’usage de la force n’est pas la première option. La première option est d’obtenir une issue à travers des négociations. Mais les chefs d’Etat ont été clairs : si les voies de la négociation devaient échouer, l’usage de la force n’est pas exclu. Et c’est la raison pour laquelle nous venons de demander l’aval du Conseil de sécurité, à travers une résolution, pour nous permettre le déploiement de cette force au Mali ».
La demande devrait émaner de Bamako
Le Conseil de sécurité veut encore des précisions sur le mandat de cette force, son déploiement, sa stratégie militaire. L’autorisation pourrait être donnée d’ici deux à trois semaines, mais il reste un obstacle : le Conseil de sécurité a besoin d’une demande d’intervention formelle des autorités maliennes qui n’a pas encore été donnée par Bamako.
Par ailleurs, et à propos des négociations en cours, pour éviter un recours à la force dans le nord du Mali, une délégation du groupe islamiste Ansar Dine, qui contrôle la région avec d'autres mouvements armés, est arrivée le 15 juin à Ouagadougou pour rencontrer le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne. Il n'y a cependant pas encore de précision sur le jour de la rencontre prévue entre cette délégation et le médiateur. Le président Blaise Compaoré, qui assure cette médiation au nom de la Cédéao, rentrait d'Allemagne la nuit dernière.
Source : RFI
Autres articles
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays
-
RDC-Rwanda : sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix




Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort


