A Tombouctou, le quartier général de la Minusma couvre une superficie d’environ 100 hectares. Dans la cour, Souwoye Haïdara, 24 ans, conduit un véhicule blindé. D’autres femmes travaillent dans les bureaux, comme Touré Oumou Maïga, du département communication. Elle est plutôt fière d’être ici. « C’est un privilège pour moi, c’est une structure de grande renommée, je travaille pour la paix. »
Un très beau foulard sur la tête, Ascofaré Djikatamadèle, une autre employée de la Minusma, se dit très motivée. « Je suis au niveau de la section la plus importante de la section de la mise en œuvre de l’accord, je suis au niveau du désarmement. On a travaillé avec les combattants et on continue. Vraiment, c’est notre rêve de voir tous les combattants déposer les armes. »
Mais comme Salet Walett Mohamed, ou encore Maiga Nana Aïcha, d’autres femmes interrogées, reconnaissent que le salaire est une autre motivation. « La base salariale des Nations unies est connue, elle est beaucoup plus stable et plus élevée, explique Yéli Fidèle Ouattara. Je gagne mieux ma vie. »
Sur les 600 employés locaux de la Minusma à Tombouctou, environ 20% sont des femmes.
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