La plainte a été déposée le 23 décembre dernier, pour des infractions d’associations de malfaiteurs, de torture et de vol. Parmi les trois personnes nommément visées, le colonel major Modibo Koné, directeur de la sécurité d’État, l’un des cinq colonels de la junte qui, aux côtés de l’actuel président de transition Assimi Goita, ont mené le coup d’État d’août 2020.
Aujourd’hui, ce sont six autres personnalités qui sont accusées par la justice malienne d’avoir voulu renverser, à leur tour, le régime de transition. Et ce sont donc leurs avocats qui ont déposé plainte auprès du procureur général de la cour d’appel de Bamako. Kalilou Doumbia, ancien secrétaire général de la présidence, avait disparu le 6 septembre dernier et le colonel major Kassoum Goita, ancien chef des services de renseignement, le 4 octobre.
Les deux hommes et leurs quatre co-accusés, dont un commissaire de police et un agent de la sécurité d’État, n’ont été officiellement inculpés qu’au mois de novembre.
L’extorsion d’aveux sous la torture
Outre des arrestations non conformes à la loi, leurs avocats dénoncent des extorsions d’aveu sous la torture. En décembre dernier, Human Rights Watch avait rapporté « des chocs électriques, des simulations de noyade et des tabassages répétés ». Leurs avocats déplorent que la justice malienne n’ait pas autorisé les six plaignants à « se faire examiner par un médecin de leur choix ». Une première plainte pour « enlèvement, séquestration et torture » avait été rapidement déposée; elle a été classée sans suite au mois de décembre.
Les avocats des six co-accusés indiquent enfin avoir demandé l’annulation de la procédure qui les vise, en raison d’« irrégularités criardes », à commencer par « l’extorsion d’aveux sous la torture qui n’a plus besoin d’être démontrée ».
Le collectif des avocats rappelle les engagements du Mali signataire, entre autres, de la convention internationale contre la torture et les traitements inhumains. Avant de rappeler sa confiance en la justice malienne et au principe de son indépendance.
Aujourd’hui, ce sont six autres personnalités qui sont accusées par la justice malienne d’avoir voulu renverser, à leur tour, le régime de transition. Et ce sont donc leurs avocats qui ont déposé plainte auprès du procureur général de la cour d’appel de Bamako. Kalilou Doumbia, ancien secrétaire général de la présidence, avait disparu le 6 septembre dernier et le colonel major Kassoum Goita, ancien chef des services de renseignement, le 4 octobre.
Les deux hommes et leurs quatre co-accusés, dont un commissaire de police et un agent de la sécurité d’État, n’ont été officiellement inculpés qu’au mois de novembre.
L’extorsion d’aveux sous la torture
Outre des arrestations non conformes à la loi, leurs avocats dénoncent des extorsions d’aveu sous la torture. En décembre dernier, Human Rights Watch avait rapporté « des chocs électriques, des simulations de noyade et des tabassages répétés ». Leurs avocats déplorent que la justice malienne n’ait pas autorisé les six plaignants à « se faire examiner par un médecin de leur choix ». Une première plainte pour « enlèvement, séquestration et torture » avait été rapidement déposée; elle a été classée sans suite au mois de décembre.
Les avocats des six co-accusés indiquent enfin avoir demandé l’annulation de la procédure qui les vise, en raison d’« irrégularités criardes », à commencer par « l’extorsion d’aveux sous la torture qui n’a plus besoin d’être démontrée ».
Le collectif des avocats rappelle les engagements du Mali signataire, entre autres, de la convention internationale contre la torture et les traitements inhumains. Avant de rappeler sa confiance en la justice malienne et au principe de son indépendance.
Autres articles
-
Présidentielle en RDC: le candidat Delly Sesanga se désiste en faveur de Moïse Katumbi
-
Des signaux positifs dans la lutte contre le VIH en Afrique du Sud
-
Niger: l'ambassadrice américaine Kathleen FitzGibbon présente ses lettres de créance aux autorités
-
RDC: Félix Tshisekedi a suspendu pour trois jours sa campagne électorale
-
Sierra Leone: le président s'adresse à la nation une semaine après la tentative de coup d'Etat