Dans le quartier Banguetaba de Sévaré, les enfants ont abandonné la cour de récréation pour aller jouer au ballon dans la rue. L’école publique est déserte.
L’un des professeurs Backary Bongono, est en grève. « Les enseignants qui ont été enlevés par les bandits armés, jusqu’à présent nous sommes sans nouvelles d’eux. L’Etat n’a rien entrepris, ne serait-ce que pour les retrouver. Dans ces zones d’insécurité, il existe une autre éducation, qui n’est pas ce que nous avons appris. Quelqu’un qui sort (d'une filière ndlr) classique, quand tu lui dis d’enseigner l’arabe, ce n’est pas sa matière. »
Plus de 500 écoles fermées dans deux académies
Dans les académies de Douenza et Mopti, plus de 500 écoles sont fermées, selon les syndicats. Au-delà des menaces et l’insécurité, les enseignants accusent des retards de salaire.
« C’est vraiment spécifique à la région, et c’est dû en très grande partie à la mauvaise gestion de la décentralisation. Souvent, ces gens-là (les municipalités, ndlr) ont déjà des ressources sur place à travers les impôts et autres, mais ici dans notre région, il se trouve que les ressources font réellement défaut », indique Aboubacar Sidiki Touré, le porte-parole du collectif de la région.
Des retards confirmés par le maire de Mopti, Issa Kansaye, qui assure que toutes les dispositions sont prises pour remédier aux retards dans le paiement des salaires des collectivités territoriales.
L’un des professeurs Backary Bongono, est en grève. « Les enseignants qui ont été enlevés par les bandits armés, jusqu’à présent nous sommes sans nouvelles d’eux. L’Etat n’a rien entrepris, ne serait-ce que pour les retrouver. Dans ces zones d’insécurité, il existe une autre éducation, qui n’est pas ce que nous avons appris. Quelqu’un qui sort (d'une filière ndlr) classique, quand tu lui dis d’enseigner l’arabe, ce n’est pas sa matière. »
Plus de 500 écoles fermées dans deux académies
Dans les académies de Douenza et Mopti, plus de 500 écoles sont fermées, selon les syndicats. Au-delà des menaces et l’insécurité, les enseignants accusent des retards de salaire.
« C’est vraiment spécifique à la région, et c’est dû en très grande partie à la mauvaise gestion de la décentralisation. Souvent, ces gens-là (les municipalités, ndlr) ont déjà des ressources sur place à travers les impôts et autres, mais ici dans notre région, il se trouve que les ressources font réellement défaut », indique Aboubacar Sidiki Touré, le porte-parole du collectif de la région.
Des retards confirmés par le maire de Mopti, Issa Kansaye, qui assure que toutes les dispositions sont prises pour remédier aux retards dans le paiement des salaires des collectivités territoriales.
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC