La médiation a proposé aux groupes armés rivaux et au gouvernement malien le plan de crise suivant : d’abord, les mouvements armés pro-gouvernementaux quittent avec armes et bagages la localité de Anéfis au sud de Kidal. Ensuite, très rapidement, les Casques bleus de la Minusma prennent le contrôle des lieux. Puis un mécanisme de règlement de la crise se met en place en organisant, toujours sous la supervision des Casques bleus, l’arrivée pacifique à Anéfis de toutes les forces rivales.
Côté gouvernement malien, le président IBK a tout de suite fait valider ce plan. Les rebelles de laCoordination des mouvements de l'Azawad ont également apporté leur soutien à cette proposition. Mais les forces qui occupent la localité de Anéfis ont refusé. Elles demandent de réfléchir jusqu’à mercredi 26 août, midi.
En attendant, des observateurs notent que la situation est quelque peu tendue sur le terrain. On remarque par exemple que des groupes armés prennent la direction de Ageloc dans la région de Kidal. Dans la même région, des troupes alliées de la rébellion seraient venues de l’extérieur pou renforcer des positions tenues. C’est dans ce contexte que, d’après nos informations, le chef de l’Etat malien devrait en principe se rendre très bientôt en Algérie pour évoquer la situation dans le Nord.
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