Après sa libération, Boukary Daou a retrouvé sa famille, ses cinq enfants après 28 jours de détention, dont huit passés dans les locaux de la Sécurité d’Etat, en dehors de toute procédure légale.
Sur les sévices qui lui ont été infligés par les services de renseignement maliens, Boukary Daou ne souhaite pas s’exprimer pour le moment. Ses premières paroles, au moment où il retrouve enfin sa famille, sont pour tous les confrères journalistes qui se sont mobilisés depuis son arrestation : « Moi j’étais en prison mais mon constat merveilleux a été que la confraternité et la solidarité n’étaient pas en prison. Elles étaient libres. Cela m’a réconforté, ça m’a aidé à tenir compte tenu de toute cette mobilisation. Je ne me sentais pas en prison ».
Liberté provisoire
Mais la liberté de Boukary Daou n’est que provisoire, le journaliste reste accusé d’incitation au crime et au délit, et de publication de fausses nouvelles. Il risque jusqu’à 3 ans de prison : « Le combat n’est pas fini : le combat pour la libre expression, le combat pour la liberté démocratique, le combat pour gagner mon procès. Je suis sous inculpation, donc je dois combattre avec tous les confrères qui sont restés très mobilisés. J’ai confiance en mes avocats. J’ai confiance en mes confrères. J’ai confiance en la justice malienne ».
Boukary Daou sera jugé le 16 avril prochain. RFI a joint au téléphone, ce mardi 2 avril, l’un de ses avocats, Me Lamissa Coulibaly. Celui-ci se dit confiant dans la justice de son pays.
Me Lamissa Coulibaly
Avocat de Boukary Daou: "Je viens de le raccompagner chez lui. J’étais confiant, car il n’y avait plus de raison de le maintenir en prison […]. A part le fait qu’il est très fatigué, il va bien. Il a le moral. Là c’est un premier pas, mais un grand pas".
Sur les sévices qui lui ont été infligés par les services de renseignement maliens, Boukary Daou ne souhaite pas s’exprimer pour le moment. Ses premières paroles, au moment où il retrouve enfin sa famille, sont pour tous les confrères journalistes qui se sont mobilisés depuis son arrestation : « Moi j’étais en prison mais mon constat merveilleux a été que la confraternité et la solidarité n’étaient pas en prison. Elles étaient libres. Cela m’a réconforté, ça m’a aidé à tenir compte tenu de toute cette mobilisation. Je ne me sentais pas en prison ».
Liberté provisoire
Mais la liberté de Boukary Daou n’est que provisoire, le journaliste reste accusé d’incitation au crime et au délit, et de publication de fausses nouvelles. Il risque jusqu’à 3 ans de prison : « Le combat n’est pas fini : le combat pour la libre expression, le combat pour la liberté démocratique, le combat pour gagner mon procès. Je suis sous inculpation, donc je dois combattre avec tous les confrères qui sont restés très mobilisés. J’ai confiance en mes avocats. J’ai confiance en mes confrères. J’ai confiance en la justice malienne ».
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