Une source sécuritaire malienne et une autre régionale confirment toutes deux la mort de Omar Ould Hamaha, mort survenue lors de frappes aériennes de l’aviation française dans le nord du Mali, la semaine dernière. Depuis quelques temps, Sa tête était mise à prix par les États-Unis pour trois millions de dollars.
Sa barbe teintée, lui a valu d’être surnommé « le Barbu rouge ». Omar Ould Hamaha, l’enfant terrible du jihad au nord du Mali, est de nationalité malienne. Il parle couramment français, arabe. Originaire de la région de Tombouctou, son visage fut l’un des plus connu lors de l’occupation des régions nord du Mali, par les groupes islamistes, dont il est une figure importante.
Homme connu pour son extrémisme
Proche de Moctar Ben Moctar, un chef jihadiste, Omar Ould Hamaha fut, tour à tour, membre du groupe Ansar Dine, du Mujao, dont il devient le porte-parole avant de créer sa propre katiba, baptisée Ansar al-Charia. L’homme était connu pour son extrémisme, ses coups de gueule, il était pour l’application de la charia sur tout le territoire malien.
Peu avant l'intervention française dans le nord du Mali, en janvier 2013, Omar Ould Hamaha menaçait de s’en prendre aux intérêts occidentaux. Enfin c’est un as du volant : c’est lui qui conduisait - en 2009 - le véhicule dans lequel ont été transférés deux diplomates canadiens enlevés au Niger.
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