Dans l’affaire, dix Maliens ont été arrêtés, rapporte notre correspondant régional, Serge Daniel. Parmi eux, un vieillard qui a finalement été libéré. Les neuf autres personnes sont inculpées pour « attroupement illégal » et jetées à la maison d’arrêt de Bamako. Présentées comme partisans de l’Imam Mahmoud Dicko, elles auraient été vues parmi la foule mobilisée pour accueillir le leader religieux (et opposant à la junte) dont le retour au Mali avait été annoncé à tort le 14 février.
Un proche d’un des Maliens emprisonné, explique : « Nous habitons non loin de l’aéroport de Bamako. Le jour où l’imam devait rentrer, les forces de l’ordre sont venues jusque dans notre maison pour arrêter mon frère, alors qu’il n’était pas à la manifestation ».
Les relations entre Mahmoud Dicko et la junte, au début bonnes sont désormais exécrables. L'ancien président du Haut conseil islamique du Mali, très influent dans le pays, est devenu l'un des principaux opposants des militaires au pouvoir. Il avait par exemple dénoncé une « Transition sans trajectoire » et « qui ne finira jamais ». La Coordination des mouvements et associations de soutien à l’imam a été dissoute par la junte en mars 2024. La CMAS est membre des coalitions d'opposition « Appel du 20 février » et « Synergie d'action pour le Mali », qui rassemblent des partis politiques et des organisations de la société civile et exigent notamment une transition civile et l'organisation de l'élection présidentielle.
Un proche d’un des Maliens emprisonné, explique : « Nous habitons non loin de l’aéroport de Bamako. Le jour où l’imam devait rentrer, les forces de l’ordre sont venues jusque dans notre maison pour arrêter mon frère, alors qu’il n’était pas à la manifestation ».
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Depuis plus d’un an, Mahmoud Dicko vit en exil en Algérie depuis plus d'un an.
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