
Militaire malien dans le Kati, près de Bamako. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
Selon les témoins, la nuit a été plutôt calme à l’intérieur du camp militaire Soundiata Keïta de Kati. Des habitants qui habitent l’intérieur du camp, qui reste un peu le fief des ex-putschistes de mars 2012, n’ont pas entendu de coups de feu nourris. Les jeunes militaires en colère ont, tout de même, été encore vus tard dans la nuit à l’intérieur du camp, plus précisément près du château d’eau.
Ils n’ont pas encore renoncé à leur revendication : l’obtention de grade ou de galons. Certains sont toujours furieux contre l’ex-chef de la junte, l’ex-capitaine Amadou Sanogo, récemment bombardé général.
Intervention du ministre malien de la Défense
« Lui, il a eu le grade, des honneurs, et nous, il nous a abandonnés », disent certains jeunes militaires, parmi lesquelles on retrouve les gardes du corps d’autres membres de l’ex-junte, signe d’un véritable malaise.
Les militaires mécontents ont libéré l’officier supérieur, proche de Sanogo, qu’ils avaient pris en otage. Cet officier a été blessé par balle au tibia et à la cheville, selon sa famille. Après ses évènements, le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a pris les choses en mains pour que, dès ce mardi, le calme totale reviennent à l’intérieur du camp militaire de Kati.
Source : Rfi.fr
Ils n’ont pas encore renoncé à leur revendication : l’obtention de grade ou de galons. Certains sont toujours furieux contre l’ex-chef de la junte, l’ex-capitaine Amadou Sanogo, récemment bombardé général.
Intervention du ministre malien de la Défense
« Lui, il a eu le grade, des honneurs, et nous, il nous a abandonnés », disent certains jeunes militaires, parmi lesquelles on retrouve les gardes du corps d’autres membres de l’ex-junte, signe d’un véritable malaise.
Les militaires mécontents ont libéré l’officier supérieur, proche de Sanogo, qu’ils avaient pris en otage. Cet officier a été blessé par balle au tibia et à la cheville, selon sa famille. Après ses évènements, le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a pris les choses en mains pour que, dès ce mardi, le calme totale reviennent à l’intérieur du camp militaire de Kati.
Source : Rfi.fr
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