Chassés de leur base dans le nord du Mali, les combattants d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et du groupe Ansar Dine se sont retirés dans un premier temps à environ cent kilomètres des grandes villes. Mais ils étaient très vite repérés par l’aviation de l’armée française à cause de leurs véhicules. Alors, ils se sont débarrassés de leurs voitures et ont mis en place une nouvelle stratégie pour s'infiltrer, à nouveau, dans les villes.
D’abord, ils font une partie du trajet, soit à dos d’âne, à dos de chameau ou même à pied. Ensuite, arrivés à la périphérie d’une ville où un attentat est programmé, ils enfourchent une moto ou ils prennent le volant d’un véhicule, parfois même volé à l’armée malienne. Cela leur permet d’éviter les soupçons.
Acte 1 : un jihadiste kamikaze, souvent drogué, actionne sa ceinture à un barrage militaire. Branle-bas, les soldats de l’armée régulière malienne surpris, font un repli tactique, et les jihadistes en profitent pour s’infiltrer dans la ville.
Acte 2 : dans la ville, ils ont quasiment toujours quelques complices. Des armes préalablement enterrées sur place sont déterrées grâce parfois à des coordonnées GPS. Et ils sont alors prêts à combattre l’adversaire. Et dès que le combattant d’Aqmi sent qu’il va se faire arrêter, il « s'explose » dans l’espoir de faire le maximum de dégâts. Et lui, il est persuadé qu’il va au paradis.
Pour le président de la région de Tombouctou, la ville semblait pourtant « sûre » car tout le monde se connaît :
Mohamed Ibrahim Cissé, Président de la région de Tombouctou: "Le sentiment qui anime la population est un sentiment mitigé. Un sentiment de peur et en même temps de confiance avec la présence de l'armée malienne, appuyée par les troupes françaises".
Source: RFI
D’abord, ils font une partie du trajet, soit à dos d’âne, à dos de chameau ou même à pied. Ensuite, arrivés à la périphérie d’une ville où un attentat est programmé, ils enfourchent une moto ou ils prennent le volant d’un véhicule, parfois même volé à l’armée malienne. Cela leur permet d’éviter les soupçons.
Acte 1 : un jihadiste kamikaze, souvent drogué, actionne sa ceinture à un barrage militaire. Branle-bas, les soldats de l’armée régulière malienne surpris, font un repli tactique, et les jihadistes en profitent pour s’infiltrer dans la ville.
Acte 2 : dans la ville, ils ont quasiment toujours quelques complices. Des armes préalablement enterrées sur place sont déterrées grâce parfois à des coordonnées GPS. Et ils sont alors prêts à combattre l’adversaire. Et dès que le combattant d’Aqmi sent qu’il va se faire arrêter, il « s'explose » dans l’espoir de faire le maximum de dégâts. Et lui, il est persuadé qu’il va au paradis.
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