Ce pacte d'à peine deux pages, négocié encore toute la journée, est paraphé par le gouvernement malien et les Nations unies. Une troisième page associe les ex-indépendantistes de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et les pro-gouvernementaux de la Plateforme. Fait nouveau, le paragraphe 7 du texte rend par ailleurs les décisions de la médiation internationale obligatoires.
Combat contre le crime
Selon le point 9, le Conseil de sécurité de l'ONU prendra les actions nécessaires pour supprimer les entraves à la mise en oeuvre de cet accord de paix « en particulier celle en lien avec l'article 29 ». Cet article 29 consacre l'engagement des signataires de l'accord à combattre le terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue.
En août, le Conseil de sécurité a justement prolongé le régime de sanctions après la sortie d'un rapport accablant des responsables de groupes armés accusés d'être impliqués dans des attaques terroristes ou dans du trafic de drogue ou de migrants.
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