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Mali: un proche d’Iyad Ag Ghali tué par l’armée française

Au Mali, plusieurs sources militaires annoncent la mort du bras droit du chef islamiste Iyad Ag Ghali. Haroune Said a été tué en fin de semaine dernière au cours d'une opération menée contre les jihadistes par des soldats français dans la région de Kidal. L'homme est plus connu par les services français sous le nom d'Abou Jemal. Si l'état-major n'a pas encore confirmé pas confirmé sa mort, son élimination est toutefois hautement probable.



L'état-major n'a donné aucun nom, mais les lieux et les dates concordent. L'armée française assure qu'elle a bien mené une opération, au nord de Kidal, dans la nuit du 24 au 25 avril. Mais là où une source militaire malienne évoquait plus tôt la mort d'un chef jihadiste et de deux autres personnes circulant avec lui, Paris affirme avoir neutralisé un individu « bien décidé à mourir les armes à la main ».

« Nous avons tué un de ces adversaires qui sont entrés dans une logique jusqu’au-boutiste, c'est-à-dire qui se battent jusqu’à la mort », explique le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées (EMA).

Deux enfants soldats parmi les jihadistes

L'état-major ne donne aucun détail sur le nombre de combattants constituant le groupe jihadiste visé par les forces spéciales françaises, mais précise que deux éléments se sont rendus. « Il s’agit de deux adolescents qui ont été remis aux organisations internationales qui sont chargées de traiter le cas de ce que l’on appelle communément le cas des enfants soldats », précise le colonel.

En seize mois d'opération antiterroriste dans le nord du Mali, seule l'élimination de deux figures jihadistes, Abou Zeid et Oumar Ould Hamaha, a été formellement reconnue par les autorités françaises.

 

HAROUNE SAID : UN OFFICIER DÉSERTEUR DE L'ARMÉE MALIENNE

Il était le lieutenant du chef islamiste malien Iyad Ag Ghali. Il était aussi un baroudeur. Haroune Said était déjà sur le champ de bataille lors de la rébellion touarègue des années 1990. Blessé au combat, plus précisément à la gorge, certains pensaient qu’il allait raccrocher les crampons.

Erreur, il avait finalement été intégré dans les rangs de l’armée régulière malienne après les accords de paix. Il deviendra même commandant de compagnie dans la localité malienne de Diabali.

Mais en mai 2006, lors du nouveau soulèvement des Touaregs de Kidal, Haroune Said est dans le mouvement, à droite de son mentor, Iyad Ag Ghali. Lors du nouvel accord de paix, il est alors revenu dans les rangs. Avant de la retrouver en mars 2012, de nouveau au sein de la rébellion naissante.

Très tôt il a choisi son camp, celui des islamistes. De grande taille, ce cousin germain de Iyad Ag Ghali était devenu incontournable dans le dispositif des islamistes du groupe Ansar Dine.

Il était le week-end dernier dans la localité de Borisa dans le nord-est du Mali, endroit où les militaires français menaient des opérations contre les jihadistes.

Source : Rfi.fr
 




Jeudi 1 Mai 2014 - 12:07


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