Les habitants se pressent de ramasser leurs affaires et tout ce qui a de la valeur dans leurs maisons. Fenêtre, porte, bois, tout ce qui peut être vendu est récupéré avant que les bulldozers finissent de tout raser. Jeudi, les autorités locales d'Imssouane (à quelque deux heures d’Agadir) avaient demandé, verbalement, aux propriétaires des maisons, des commerces et des écoles de surfs de quitter les lieux. Ils avaient 24 heures avant que les bulldozers arrivent.
Abdelhamid habite ici depuis quarante ans. Jusqu’à jeudi, il tenait une petite maison de pêcheur transformée en restaurant. Face aux ruines, il se sent démuni. « Personne ne peut nous défendre ! Tu sais pourquoi ils nous ont donné 24 h pour vider les lieux ??? Pour qu'on ne se serre pas les coudes, qu'on ne (puisse pas) créer quelque chose ! »
Comme Mohamed, ils étaient des centaines à vivre du tourisme. Désormais sans emploi, il laisse exploser sa colère. « On est Amazigh, on est la première population à avoir habité la région ! Ma famille habite à Imsouane depuis plus de cinquante ans… Et ils sont venus nous dire : vous avez 24 heures pour quitter les lieux ? Personne ne nous respecte, on n'a aucun droit ! »
Ismaël est moniteur de surf. S’il n’a pas perdu son outil de travail, il craint que ce bouleversement fasse fuir les touristes. « Il y a des gens qui ont dit : non, on ne peut plus revenir vu que le vrai Imsouane n'existe plus, malheureusement... »
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