Un migrant se cache dans une forêt près de Nador au Maroc, après la tentative de près de 300 migrants de pénétrer dans l’enclave espagnole de Melilla, le 18 septembre 2013. AFP PHOTO / FADEL SENNA
Tôt mardi matin, une fois de plus, 150 migrants africains se sont lancés, en groupes, à l'assaut des hautes clôtures barbelées de la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Melilla, dans le nord-est du royaume.
Un homme est mort en chutant du haut des grillages. Quatre autres personnes ont été blessées. Cet assaut est le dernier en date d'une nouvelle vague de tentatives ratées de franchissement de la seule frontière terrestre entre l'Afrique et l'Europe, avec l'enclave de Ceuta, non loin de Tanger.
→ A (RE)LIRE : pas de mesure concrète sur l'immigration au sommet européen de Bruxelles
La fréquence de ces tentatives avait ralenti, en septembre, après le lancement par le Maroc d'une nouvelle politique migratoire, visant à régulariser les sans-papiers africains. Mais depuis trois semaines, elles ont repris et sont désormais quasiment quotidiennes.
Rumeur autour de la construction d'un mur en béton à la frontière
Par la terre ou par la mer, en petits groupes ou par centaines, de nombreux migrants africains présents au Maroc cèdent aux pressions des passeurs, explique le responsable d'une association de migrants interrogé par RFI.
Ceux-ci leur affirment en effet que, dès l'année prochaine, les autorités espagnoles entendraient construire un mur en béton autour de leurs enclaves et, avec l'argent européen, renforcer encore la répression aux frontières.
Un homme est mort en chutant du haut des grillages. Quatre autres personnes ont été blessées. Cet assaut est le dernier en date d'une nouvelle vague de tentatives ratées de franchissement de la seule frontière terrestre entre l'Afrique et l'Europe, avec l'enclave de Ceuta, non loin de Tanger.
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