Depuis sa blessure contractée lors du match France–Azerbaïdjan le 10 octobre, Adrien Rabiot vit une période frustrante. Touché au soléaire du mollet gauche, le milieu tricolore était annoncé absent une quarantaine de jours, une durée logique pour un muscle aussi fragile. Mais le Français a surpris tout le monde par la rapidité de sa récupération. Travail invisible, mental d’acier, hygiène irréprochable… L’ancien milieu de l’OM et du PSG a tout mis en œuvre pour revenir plus tôt que prévu. S’il n’avait tenu qu’à lui, le natif de Saint-Maurice aurait déjà repris la compétition et serait même entré dans le groupe pour le choc face à la Roma. Seulement, malgré sa détermination et son sentiment d’être prêt, Milan a refusé de céder. Le staff rossonero, soucieux d’éviter toute rechute sur une zone particulièrement sensible, a fermé la porte à tout risque prématuré. Sa frustration est réelle, mais le message du club est clair : patience obligatoire et priorité à la guérison totale. Ce choix sportif et médical prend une dimension diplomatique avec l’approche de la trêve internationale de novembre.
La France doit encore valider son billet pour la Coupe du monde 2026, et Didier Deschamps compte naturellement sur l’un de ses cadres. Mais du côté de Milan, une ligne claire est en train de se dessiner, à savoir qu’il est hors de question de prêter Rabiot à la sélection sans garanties absolues. Les dirigeants lombards ont déjà obtenu un accord avec la sélection américaine pour Pulisic afin de lui éviter une convocation anticipée, et ils discutent avec le staff des Bleus pour obtenir le même traitement pour le Français. Allegri a rappelé que le dialogue était ouvert avec les sélectionneurs, mais le club veut protéger son joueur et assure que les sélectionneurs ont aussi besoin de joueurs en pleine forme. Entre prudence italienne et urgence française, le bras de fer diplomatique se précise. Alors que Christian Pulisic, également blessé lors de la dernière trêve internationale, a pu réintégrer le groupe plus rapidement, le cas du Français reste géré avec encore plus de prudence…
Allegri prévient Deschamps
En lançant ce signal fort, Allegri envoie en réalité un avertissement clair à Didier Deschamps : Milan ne veut prendre aucun risque, même si Rabiot brûle d’impatience de revenir et malgré l’enjeu des Bleus. La date du 8 novembre, pour un retour possible face à Parme, est évoquée avec précaution, mais rien ne sera précipité : «nous avons perdu quelques joueurs après leurs obligations internationales, mais c’est inévitable. Nous devons nous ressourcer car ce sont plus ou moins les mêmes joueurs qui jouent régulièrement. Leão va bien et s’est entraîné hier. Tomori a écarté tout problème au genou, mais il souffre d’un épanchement important à la cuisse. Il a déjà joué blessé, et nous verrons s’il sera disponible, mais c’est très incertain. Je pense pouvoir compter sur Pulisic avant le match contre Parme. Rabiot a très peu de chances d’être disponible. Giménez a un problème à la cheville : s’il est rétabli, il nous rejoindra. Estupinán est rétabli, et Jashari a peu de chances d’être sur le banc». Prendre le temps d’avoir un Rabiot à 100 % plutôt que de le perdre plusieurs mois, telle est la philosophie avancée par Allegri ce samedi en conférence de presse, avant la rencontre contre l’AS Roma.
La priorité rossonera, pour l’instant, n’est pas la France, mais Adrien Rabiot : «on va d’abord voir si on peut récupérer Rabiot et Pulisic. Pulisic est disponible pour Parme, ensuite on verra s’il jouera pour l’équipe nationale. On travaille avec les entraîneurs, qui comprennent la situation et la condition physique des joueurs. Ils ont aussi besoin de joueurs en pleine forme. On est en contact avec tout le monde et on les tiendra informés de leur état de forme. Rabiot irremplaçable ? Chaque joueur a ses propres caractéristiques, donc demander aux autres ce que fait Adrien n’est pas pertinent. Avec les joueurs que nous avons, nous essayons de jouer différemment. Fofana progresse beaucoup, tant défensivement que dans ses montées offensives, et il peut encore faire mieux». Pour ses coéquipiers, son absence est un manque évident, mais Allegri salue la montée en puissance de Fofana et l’adaptabilité de son groupe. Le coach italien sait que l’ancien Parisien est irremplaçable par profil, mais il préfère préserver un joueur essentiel plutôt que de l’exposer trop tôt. Cependant, personne n’est dupe et l’AC Milan veut retrouver son général du milieu en parfaite condition, et ce message, adressé autant aux supporters qu’à Deschamps, sonne comme un rappel d’autorité et de gestion rigoureuse des joueurs cadres.
La France doit encore valider son billet pour la Coupe du monde 2026, et Didier Deschamps compte naturellement sur l’un de ses cadres. Mais du côté de Milan, une ligne claire est en train de se dessiner, à savoir qu’il est hors de question de prêter Rabiot à la sélection sans garanties absolues. Les dirigeants lombards ont déjà obtenu un accord avec la sélection américaine pour Pulisic afin de lui éviter une convocation anticipée, et ils discutent avec le staff des Bleus pour obtenir le même traitement pour le Français. Allegri a rappelé que le dialogue était ouvert avec les sélectionneurs, mais le club veut protéger son joueur et assure que les sélectionneurs ont aussi besoin de joueurs en pleine forme. Entre prudence italienne et urgence française, le bras de fer diplomatique se précise. Alors que Christian Pulisic, également blessé lors de la dernière trêve internationale, a pu réintégrer le groupe plus rapidement, le cas du Français reste géré avec encore plus de prudence…
Allegri prévient Deschamps
En lançant ce signal fort, Allegri envoie en réalité un avertissement clair à Didier Deschamps : Milan ne veut prendre aucun risque, même si Rabiot brûle d’impatience de revenir et malgré l’enjeu des Bleus. La date du 8 novembre, pour un retour possible face à Parme, est évoquée avec précaution, mais rien ne sera précipité : «nous avons perdu quelques joueurs après leurs obligations internationales, mais c’est inévitable. Nous devons nous ressourcer car ce sont plus ou moins les mêmes joueurs qui jouent régulièrement. Leão va bien et s’est entraîné hier. Tomori a écarté tout problème au genou, mais il souffre d’un épanchement important à la cuisse. Il a déjà joué blessé, et nous verrons s’il sera disponible, mais c’est très incertain. Je pense pouvoir compter sur Pulisic avant le match contre Parme. Rabiot a très peu de chances d’être disponible. Giménez a un problème à la cheville : s’il est rétabli, il nous rejoindra. Estupinán est rétabli, et Jashari a peu de chances d’être sur le banc». Prendre le temps d’avoir un Rabiot à 100 % plutôt que de le perdre plusieurs mois, telle est la philosophie avancée par Allegri ce samedi en conférence de presse, avant la rencontre contre l’AS Roma.
La priorité rossonera, pour l’instant, n’est pas la France, mais Adrien Rabiot : «on va d’abord voir si on peut récupérer Rabiot et Pulisic. Pulisic est disponible pour Parme, ensuite on verra s’il jouera pour l’équipe nationale. On travaille avec les entraîneurs, qui comprennent la situation et la condition physique des joueurs. Ils ont aussi besoin de joueurs en pleine forme. On est en contact avec tout le monde et on les tiendra informés de leur état de forme. Rabiot irremplaçable ? Chaque joueur a ses propres caractéristiques, donc demander aux autres ce que fait Adrien n’est pas pertinent. Avec les joueurs que nous avons, nous essayons de jouer différemment. Fofana progresse beaucoup, tant défensivement que dans ses montées offensives, et il peut encore faire mieux». Pour ses coéquipiers, son absence est un manque évident, mais Allegri salue la montée en puissance de Fofana et l’adaptabilité de son groupe. Le coach italien sait que l’ancien Parisien est irremplaçable par profil, mais il préfère préserver un joueur essentiel plutôt que de l’exposer trop tôt. Cependant, personne n’est dupe et l’AC Milan veut retrouver son général du milieu en parfaite condition, et ce message, adressé autant aux supporters qu’à Deschamps, sonne comme un rappel d’autorité et de gestion rigoureuse des joueurs cadres.
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