L'information a été transmise à la MINUSCA par les autorités centrafricaines qui ont fait état d’un cas d’allégation d'exploitation sexuelle commis cette fois par un civil travaillant pour la mission en Centrafrique.
L'affaire a été révélée le 12 septembre dernier mais c’est seulement le 15 septembre qu'elle a été officiellement rendue publique.
Cette affaire vient s'ajouter aux nombreux autres cas révélés qui ont entrainé la démission le mois dernier du responsable de la mission en Centrafrique.
Pour l'heure, le nom et la nationalité de la personne incriminée n'ont été fournis.
Le sénégalais Babacar Gaye en charge de la Minusca avait été remplacé par le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga, à la tête de la mission en Centrafrique, sur nomination du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon.
Pour se conformer à la "tolérance zéro" décidée par le Secrétaire général plusieurs soldats de la mission ont vu leur solde suspendue ces derniers temps.
Il s'agit d'éléments appartenant à des contingents envoyés par 9 pays qui ont été touchés par la mesure.
Les sanctions ont été officiellement notifiées par Hervé Ladsous, le chef du Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU.
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