La Russie appelle au « dialogue », et pas aux « émeutes » dans cette ex-république soviétique. Car dès ce mercredi matin, les Kazakhstanais se sont rassemblés sur les places des grandes villes du pays malgré le recul du gouvernement. Et ce, après une nuit tendue un peu partout, comme à Almaty la capitale économique, ou Aktau, dans l’ouest pétrolier, sur les bords de la mer Caspienne.
Très vite, des foules de plusieurs milliers de personnes ont assiégé les akimat, les sièges de gouvernements locaux, nommés par le pouvoir central. Cela a été le cas à Aktobé, ville pétrolière de l’ouest du Kazakhstan, et à Almaty, capitale économique du pays.
Dans d’autres villes comme Aktau, Atyrau, Chymket, les forces de l’ordre ont défendu ces bâtiments avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Ces scènes sont tout à fait inhabituelles dans cette ex-république soviétique très autoritaire de 18 millions d’habitants, d'autant que le président Tokaïev y a déclaré hier, mardi 4 janvier, l'état d'urgence et un couvre-feu. Ce mercredi, il a promis de répondre fermement aux manifestations. Ces troubles, a-t-il déclaré, ont mené à « des attaques massives contre les forces de l'ordre » et celles-ci ont dans leurs rangs des morts et des blessés, a déclaré M. Tokaïev à la télévision kazakh. « Des groupes d'éléments criminels battent nos soldats, les humilient, les traînant nus dans les rues, agressent les femmes, pillent les magasins », a-t-il décrit. « En tant que chef de l'État et à partir d'aujourd'hui président du Conseil de sécurité, j'ai l'intention d'agir de la manière la plus ferme possible », a-t-il encore dit.
Dans le viseur des protestataires: l'ancien président Nazarbaïev
C’est le pouvoir qui est visé, notamment celui de l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev, qui dirige toujours le pays à la tête du Conseil de sécurité nationale. Kassym-Jomart Tokaïev lui a succédé en mars 2019, mais l’ancien président a gardé de larges pouvoirs en modifiant la Constitution, en s’octroyant le titre de « Leader de la nation » et en devenant chef d’un conseil de sécurité renforcé.
Tout ce mardi, à travers le Kazakhstan, les manifestants ont crié en chœur : « Shal, ket ! » (« Vieil homme, va-t-en ! »).
Très vite, des foules de plusieurs milliers de personnes ont assiégé les akimat, les sièges de gouvernements locaux, nommés par le pouvoir central. Cela a été le cas à Aktobé, ville pétrolière de l’ouest du Kazakhstan, et à Almaty, capitale économique du pays.
Dans d’autres villes comme Aktau, Atyrau, Chymket, les forces de l’ordre ont défendu ces bâtiments avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Ces scènes sont tout à fait inhabituelles dans cette ex-république soviétique très autoritaire de 18 millions d’habitants, d'autant que le président Tokaïev y a déclaré hier, mardi 4 janvier, l'état d'urgence et un couvre-feu. Ce mercredi, il a promis de répondre fermement aux manifestations. Ces troubles, a-t-il déclaré, ont mené à « des attaques massives contre les forces de l'ordre » et celles-ci ont dans leurs rangs des morts et des blessés, a déclaré M. Tokaïev à la télévision kazakh. « Des groupes d'éléments criminels battent nos soldats, les humilient, les traînant nus dans les rues, agressent les femmes, pillent les magasins », a-t-il décrit. « En tant que chef de l'État et à partir d'aujourd'hui président du Conseil de sécurité, j'ai l'intention d'agir de la manière la plus ferme possible », a-t-il encore dit.
Dans le viseur des protestataires: l'ancien président Nazarbaïev
C’est le pouvoir qui est visé, notamment celui de l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev, qui dirige toujours le pays à la tête du Conseil de sécurité nationale. Kassym-Jomart Tokaïev lui a succédé en mars 2019, mais l’ancien président a gardé de larges pouvoirs en modifiant la Constitution, en s’octroyant le titre de « Leader de la nation » et en devenant chef d’un conseil de sécurité renforcé.
Tout ce mardi, à travers le Kazakhstan, les manifestants ont crié en chœur : « Shal, ket ! » (« Vieil homme, va-t-en ! »).
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