La préfecture de Rome a communiqué en assurant que « l'agression ne semblait pas liée à des affrontements entre tifosi ».
Le match a tenu toutes ses promesses
La finale a tenu ses promesses entre deux équipes réputées pour leur beau jeu. Le capitaine Marek Hamsik, parti parlementer avec les « capi » (chefs) ultras de se son club pour les calmer, sait aussi jouer au football : au bout de sa chevauchée pour remporter la balle il a servi Lorenzo Insigne dont l'intérieur du droit enroulé a trouvé le poteau avant de rentrer : un but magnifique (11e). Le Slovaque s'est racheté sur ces deux gestes d'une saison en-deçà de sa valeur.
Insigne, l'enfant du pays, a signé le doublé sur une nouvelle contre-attaque, cette fois portée par Gonzalo Higuain (16e).
Mais la Fiorentina de Vincenzo Montella ne s'est pas démontée et a réduit le score par Juan Manuel Vargas, servi par une délicieuse aile de pigeon de Josip Ilicic (27e).
La « Viola », qui s'est présentée sans attaquant de métier, n'a fait entré Giuseppe Rossi que pour les vingt dernières minutes, après quatre mois loin des terrains à cause d'une nouvelle blessure au genou.
Goran Pandev, entré à la place d'Higuain, a manqué une balle de match en perdant un face-à-face avec Neto (74e). L'exclusion de Gökhan Inler (second avertissement, 78e) a encore accentué la pression sur le Napoli, mais Ilicic, si brillant une heure plus tôt, a dévoré la balle de prolongation sur un service de Matias Fernandez (84e). Le Belge Mertens a puni cette erreur dans les dernières secondes (90e+3).
Ce dernier acte a finalement récompensé la force montante du football italien, le Napoli du producteur de cinéma Aurelio De Laurentiis, homme d'affaires avisé, capable d'attirer des acteurs majeurs tels que Rafael Benitez sur le banc, et Higuain à la pointe de l'attaque. Trois fois en ligue des champions ces quatre dernières saisons, Naples a remporté sa deuxième Coppa Italia après celle de 2012, avec Edinson Cavani, désormais au PSG.
La Fiorentina n'a pas réussi à remporter le premier trophée de l'ère des frères Della Valle, les propriétaires, mais a réussi une belle saison (4e en Serie A) avec pourtant ses deux attaquants, Rossi et Mario Gomez, plus souvent blessés que sur le terrain.
Au coup de sifflet final, des tifosi napolitains ont envahi la pelouse, contraignant leurs propres joueurs à filer au vestiaire. Ils sont allés provoquer les Florentins et ont arraché le filet, avant de regagner les tribunes aux appels du speaker. Une finale mouvementée.
Lemonde.fr
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