Ambassadeur du Niger à l’ONU avant le coup d’État du 26 juillet, Yaou Sangaré Bakary est devenu chef de la diplomatie du régime militaire. C’est grâce à son badge d’ambassadeur qu’il a pu entrer lundi 18 septembre pour la conférence préambule de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale. Il a d’ailleurs diffusé des images sur X (ex-Twitter), qui ont circulé sur la télévision d’État.
Mais selon l’ONU, dès mardi, son badge a été désactivé – et il n’a plus pu rentrer dans le bâtiment. Et selon des informations de RFI, un autre ministre du régime militaire, celui de la Santé, était annoncé pour des conférences sur ce thème – mais les Nations Unies confirment qu’il n’a pas reçu d’accréditation et n’a pu entrer.
La junte a alors dénoncé vendredi des « agissements perfides » du chef de l’ONU. Pour elle, Antonio Guterres fait de l’obstruction, en agissant avec la « complicité de la France et de deux chefs d’États de la Cédéao » – visant certainement le Gabon et le Ghana qui siègent tous deux au Conseil de sécurité.
Mais voilà, le secrétariat des Nations Unies a des règles strictes à suivre : en cas de putsch, il ne reconnaît la légitimité d’un gouvernement que sur avis du Conseil. Or, le 28 juillet dernier, celui-ci lui a indiqué par lettre que le gouvernement de Bazoum était seul légitime. Il a donc obéi à son chef de la diplomatie lui demandant de mettre fin aux créances de l’ambassadeur Bakary, il y a quelques jours. Enfin, en cas de contestation sur les accréditations, l’ONU s’en remet à l’avis d’une commission, qui siègera en octobre 2023.
Mais selon l’ONU, dès mardi, son badge a été désactivé – et il n’a plus pu rentrer dans le bâtiment. Et selon des informations de RFI, un autre ministre du régime militaire, celui de la Santé, était annoncé pour des conférences sur ce thème – mais les Nations Unies confirment qu’il n’a pas reçu d’accréditation et n’a pu entrer.
La junte a alors dénoncé vendredi des « agissements perfides » du chef de l’ONU. Pour elle, Antonio Guterres fait de l’obstruction, en agissant avec la « complicité de la France et de deux chefs d’États de la Cédéao » – visant certainement le Gabon et le Ghana qui siègent tous deux au Conseil de sécurité.
Mais voilà, le secrétariat des Nations Unies a des règles strictes à suivre : en cas de putsch, il ne reconnaît la légitimité d’un gouvernement que sur avis du Conseil. Or, le 28 juillet dernier, celui-ci lui a indiqué par lettre que le gouvernement de Bazoum était seul légitime. Il a donc obéi à son chef de la diplomatie lui demandant de mettre fin aux créances de l’ambassadeur Bakary, il y a quelques jours. Enfin, en cas de contestation sur les accréditations, l’ONU s’en remet à l’avis d’une commission, qui siègera en octobre 2023.
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