Le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini. AFP PHOTO / Boureima Hama
Le bilan des échauffourées entre les jeunes de Diffa et les forces de l’ordre est de plusieurs blessés parmi les manifestants. Aux urgences de l’hôpital régional, cinq blessés graves sont admis, dont trois par balles réelles.
Tout l’après-midi de vendredi, les jeunes de Diffa ont affronté les éléments de la police, de la garde nationale et de la gendarmerie, dans les différents quartiers de la ville.
Un véhicule des forces de l’ordre a été complètement brûlé. Les policiers, à bout de grenades lacrymogènes, ont dû abandonner leur véhicule. Dans le centre-ville, des jeunes par groupes de deux à cinq, sur motos, ont incendié une école et un bar-restaurant.
Le Premier ministre sur place
Face à la gravité de la situation dans une région proche de l’Etat de Maïdougouri au Nigeria, fief de Boko Haram, le Premier ministre nigérien Brigi Rafini, accompagné de plusieurs parlementaires de la région, est arrivé à Diffa pour tenter de désamorcer la crise.
Depuis le début de l’exploitation pétrolière dans l’extrême est du pays, des tensions sociales sont perceptibles. Les jeunes, qui n’arrivent plus à aller en Libye, fondent l’espoir qu’avec l’exploitation pétrolière de leur sous-sol, ils trouveront tous un jour du travail.
Source: RFI
Tout l’après-midi de vendredi, les jeunes de Diffa ont affronté les éléments de la police, de la garde nationale et de la gendarmerie, dans les différents quartiers de la ville.
Un véhicule des forces de l’ordre a été complètement brûlé. Les policiers, à bout de grenades lacrymogènes, ont dû abandonner leur véhicule. Dans le centre-ville, des jeunes par groupes de deux à cinq, sur motos, ont incendié une école et un bar-restaurant.
Le Premier ministre sur place
Face à la gravité de la situation dans une région proche de l’Etat de Maïdougouri au Nigeria, fief de Boko Haram, le Premier ministre nigérien Brigi Rafini, accompagné de plusieurs parlementaires de la région, est arrivé à Diffa pour tenter de désamorcer la crise.
Depuis le début de l’exploitation pétrolière dans l’extrême est du pays, des tensions sociales sont perceptibles. Les jeunes, qui n’arrivent plus à aller en Libye, fondent l’espoir qu’avec l’exploitation pétrolière de leur sous-sol, ils trouveront tous un jour du travail.
Source: RFI
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