« Le pays entier est blessé par ces assassinats insensés », a déclaré samedi soir le président nigérian Muhammadu Buhari qui « condamne le meurtre de ces agriculteurs dévoués à leur travail par des terroristes ».
Au petit matin, ce dimanche 29 novembre, le gouverneur de l’État de Borno a assisté à l’enterrement des fermiers, assassinés samedi dans leurs champs par les hommes du groupe Boko Haram.
Devant leurs corps sans vie, emmaillotés dans des tissus blancs, le gouverneur de l’État a rappelé le sort douloureux des habitants de la région qui doivent faire face à la menace jihadiste à chaque fois qu’ils sortent dans leurs champs pour tenter de nourrir leurs familles.
L’attaque de samedi est survenue dans une rizière située à une dizaine de kilomètres seulement de la ville de Maiduguri. Quarante-trois corps sans vie ont été retrouvés sur les lieux, tous égorgés, mais le bilan des victimes pourrait être encore plus lourd, selon les autorités. Plusieurs fermiers, en effet, sont toujours portés disparus et présumés kidnappés par les jihadistes.
Retour à un quotidien risqué
La crise humanitaire, conséquence du conflit qui ravage le nord-est du Nigeria depuis plus de dix ans, s’est encore aggravée ces derniers mois à cause des mauvaises récoltes et des restrictions de circulation liées à la pandémie de coronavirus.
Faute de ressources financières, les autorités nigérianes encouragent désormais les déplacés qui vivent dans des camps autour de Maiduguri et dépendent entièrement de l’aide alimentaire, à regagner leurs villages et à reprendre la culture de leur champ, malgré les risques encourus.
Au petit matin, ce dimanche 29 novembre, le gouverneur de l’État de Borno a assisté à l’enterrement des fermiers, assassinés samedi dans leurs champs par les hommes du groupe Boko Haram.
Devant leurs corps sans vie, emmaillotés dans des tissus blancs, le gouverneur de l’État a rappelé le sort douloureux des habitants de la région qui doivent faire face à la menace jihadiste à chaque fois qu’ils sortent dans leurs champs pour tenter de nourrir leurs familles.
L’attaque de samedi est survenue dans une rizière située à une dizaine de kilomètres seulement de la ville de Maiduguri. Quarante-trois corps sans vie ont été retrouvés sur les lieux, tous égorgés, mais le bilan des victimes pourrait être encore plus lourd, selon les autorités. Plusieurs fermiers, en effet, sont toujours portés disparus et présumés kidnappés par les jihadistes.
Retour à un quotidien risqué
La crise humanitaire, conséquence du conflit qui ravage le nord-est du Nigeria depuis plus de dix ans, s’est encore aggravée ces derniers mois à cause des mauvaises récoltes et des restrictions de circulation liées à la pandémie de coronavirus.
Faute de ressources financières, les autorités nigérianes encouragent désormais les déplacés qui vivent dans des camps autour de Maiduguri et dépendent entièrement de l’aide alimentaire, à regagner leurs villages et à reprendre la culture de leur champ, malgré les risques encourus.
Autres articles
-
Le Burkina Faso expulse 3 diplomates français
-
Dialogue national au Gabon: un bilan positif à mi-parcours
-
Des inondations records dans plusieurs pays d'Afrique, noyés sous les besoins d'assistance
-
Burkina Faso: trois diplomates français déclarés «persona non grata» pour «activités subversives», annonce le ministère burkinabè des Affaires étrangères
-
Drogues en Afrique de l’Ouest: plus de prévention demandée face à la hausse de la consommation