L’attaque d'hier soir a été rapide et spectaculaire, rapporte notre correspondante à Lagos, Liza Fabbian : les jihadistes de l’Iswap ont envahit la ville de Dikwa et lancé un assaut simultané sur un super camp de l’armée nigériane et sur une base de l’ONU.
« Les terroristes de Iswap ont lancé une attaque simultanée sur un super camp (base militaire) et sur une base humanitaire de l'ONU », selon une source militaire citée par l'AFP.
L’armée est intervenue pour tenter de repousser les assaillant, avec le soutien d’un avion et d’un hélicoptère. Des renforts ont également été déployés depuis la ville voisine de Marte – qui a été reprise la semaine dernière par les militaires nigérians – après être tombée aux mains de l’Iswap une semaine auparavant.
Les humanitaires réfugiés dans un bunker
« La base des humanitaires a été incendiée par les combattants mais jusqu'ici aucun employé n'a été touché », a déclaré à l'AFP une source humanitaire. « Nous avons 25 employés qui ont trouvé refuge dans un bunker, que les insurgés tentent actuellement d'envahir », a-t-elle précisé, confirmant des informations du responsable de l'armée.
Il y a trois ans, le 1er mars 2018, des combattants de Iswap avaient attaqué une base de l'ONU dans la ville de Rann, dans le nord-est du Nigeria. Huit membres des forces de sécurité avaient été tués ainsi que trois employés nigérians de l'Unicef et de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
Dégradation de la situation sécuritaire
Il y a moins d’une semaine, la grande ville de Maïduguri a été la cible de plusieurs tirs d’obus de mortier qui ont fait au moins 16 morts et de très nombreux blessés. Et c’est la troisième fois que les jihadistes attaquent la ville de Dikwa, où le gouverneur de l’État de Borno et le chef des armées s’étaient rendus récemment.
Ce nouvel assaut d’hier soir contre la ville de Dikwa est le signe supplémentaire de la très grave dégradation de la situation sécuritaire dans le nord-est du Nigeria.
Le coordinateur humanitaire de l'ONU au Nigeria, Edward Kallon, a fortement condamné l’attaque simultanée d’hier soir. Plusieurs installations humanitaires auraient été incendiés et les dommages seraient importants, a-t-il dit dans un communiqué aujourd'hui. L’assaut risque de mettre en péril la sécurité des civils et des personnes déplacées qui ne cherchent qu’à reconstruire leur vie, poursuit-il.
Ces violences risquent aussi de compromettre l’aide humanitaire apportée aux déplacés internes. Ils sont autour de 100 000, dans la ville de Dikwa et depuis plus de dix ans, ils subissent à chaque fois les soubresauts de ce conflit meurtrier.
« Les terroristes de Iswap ont lancé une attaque simultanée sur un super camp (base militaire) et sur une base humanitaire de l'ONU », selon une source militaire citée par l'AFP.
L’armée est intervenue pour tenter de repousser les assaillant, avec le soutien d’un avion et d’un hélicoptère. Des renforts ont également été déployés depuis la ville voisine de Marte – qui a été reprise la semaine dernière par les militaires nigérians – après être tombée aux mains de l’Iswap une semaine auparavant.
Les humanitaires réfugiés dans un bunker
« La base des humanitaires a été incendiée par les combattants mais jusqu'ici aucun employé n'a été touché », a déclaré à l'AFP une source humanitaire. « Nous avons 25 employés qui ont trouvé refuge dans un bunker, que les insurgés tentent actuellement d'envahir », a-t-elle précisé, confirmant des informations du responsable de l'armée.
Il y a trois ans, le 1er mars 2018, des combattants de Iswap avaient attaqué une base de l'ONU dans la ville de Rann, dans le nord-est du Nigeria. Huit membres des forces de sécurité avaient été tués ainsi que trois employés nigérians de l'Unicef et de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
Dégradation de la situation sécuritaire
Il y a moins d’une semaine, la grande ville de Maïduguri a été la cible de plusieurs tirs d’obus de mortier qui ont fait au moins 16 morts et de très nombreux blessés. Et c’est la troisième fois que les jihadistes attaquent la ville de Dikwa, où le gouverneur de l’État de Borno et le chef des armées s’étaient rendus récemment.
Ce nouvel assaut d’hier soir contre la ville de Dikwa est le signe supplémentaire de la très grave dégradation de la situation sécuritaire dans le nord-est du Nigeria.
Le coordinateur humanitaire de l'ONU au Nigeria, Edward Kallon, a fortement condamné l’attaque simultanée d’hier soir. Plusieurs installations humanitaires auraient été incendiés et les dommages seraient importants, a-t-il dit dans un communiqué aujourd'hui. L’assaut risque de mettre en péril la sécurité des civils et des personnes déplacées qui ne cherchent qu’à reconstruire leur vie, poursuit-il.
Ces violences risquent aussi de compromettre l’aide humanitaire apportée aux déplacés internes. Ils sont autour de 100 000, dans la ville de Dikwa et depuis plus de dix ans, ils subissent à chaque fois les soubresauts de ce conflit meurtrier.
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