« Aucune culture ou religion ne peut justifier le mépris pour le caractère sacré de la vie humaine. » Ce sont les mots exacts du communiqué de la présidence condamnant ces violences. « De fréquentes effusions de sang dues à des malentendus qui pourraient être réglés pacifiquement [et qui] sont inquiétantes », peut-on également lire, car il faut dire que la région est régulièrement le théâtre de tensions similaires.
Cette fois, il s'agit d'un conflit entre des porteurs avec brouettes haoussa, une communauté musulmane et des chrétiens de l'ethnie Adara. Les choses ont dégénéré jeudi 18 octobre après une dispute survenue sur le marché de Kasuwan Magani. Selon les premiers témoignages, deux personnes ont perdu la vie à ce moment-là, avant que la police n'intervienne pour rétablir l'ordre.
Mais d'autres témoins affirment à l'Agence France-Presse que, dans la soirée de jeudi, des jeunes adara ont été se venger en prenant les haoussa par surprise, les attaquant et brûlant leur maison. Et ce sont finalement ces représailles qui seraient donc à l'origine de ce lourd bilan de 55 morts communiqué par la présidence. En réponse, un couvre-feu nocturne a été instauré dès vendredi par le gouverneur de Kaduna.
Le chef de la police de l'Etat de Kaduna, Ahmad Abdur-Rahman, a déclaré à des journalistes que 22 suspects avaient été arrêtés.
Cette fois, il s'agit d'un conflit entre des porteurs avec brouettes haoussa, une communauté musulmane et des chrétiens de l'ethnie Adara. Les choses ont dégénéré jeudi 18 octobre après une dispute survenue sur le marché de Kasuwan Magani. Selon les premiers témoignages, deux personnes ont perdu la vie à ce moment-là, avant que la police n'intervienne pour rétablir l'ordre.
Mais d'autres témoins affirment à l'Agence France-Presse que, dans la soirée de jeudi, des jeunes adara ont été se venger en prenant les haoussa par surprise, les attaquant et brûlant leur maison. Et ce sont finalement ces représailles qui seraient donc à l'origine de ce lourd bilan de 55 morts communiqué par la présidence. En réponse, un couvre-feu nocturne a été instauré dès vendredi par le gouverneur de Kaduna.
Le chef de la police de l'Etat de Kaduna, Ahmad Abdur-Rahman, a déclaré à des journalistes que 22 suspects avaient été arrêtés.
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