Le ministre de l'Economie et des Finances Amadou Ba a beau réunir tous ses services devant les journalistes pour démentir les craintes et révélations des observateurs avertis sur le niveau d'endettement du Sénégal, mais les faits sont têtus. En effet, le Sénégal est classé parmi les pays les plus endettés de l'Afrique, par un rapport de la Banque mondiale qui analyse la conjoncture économique africaine.
Bien que ce rapport note que le Sénégal connait une croissance économique intéressante; il n'en demeure pas moins qu'il souligne que pour un pays comme le nôtre, le niveau d'endettement augmente vite, voire trop vite même. "Au premier semestre 2018; six économies frontières de la région ont collecté 14,3 milliards de dollars, un montant déjà supérieur aux 7,8 milliards émis par des marché frontières d'Afrique subsaharienne en 2017", ont écrit les auteurs du rapport "Africa Pulse".
Selon la Banque mondiale, "la dette publique élevée, la dépréciation des monnaies nationales et la hausse des taux d'intérêt pourraient compromettre la capacité de certains pays africains à assurer le service de la dette. Pour exemple, le rapport indique que les financements non-concessionnels représentent une part importante de la dette publique. Ils représentent plus de 50% de la dette publique dans six (6) pays à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana, la République du Congo; le Soudan, la Zambie et le Zimbabwé.
Concernant le Sénégal, 30% de ses financements représentent la dette publique totale
Bien que ce rapport note que le Sénégal connait une croissance économique intéressante; il n'en demeure pas moins qu'il souligne que pour un pays comme le nôtre, le niveau d'endettement augmente vite, voire trop vite même. "Au premier semestre 2018; six économies frontières de la région ont collecté 14,3 milliards de dollars, un montant déjà supérieur aux 7,8 milliards émis par des marché frontières d'Afrique subsaharienne en 2017", ont écrit les auteurs du rapport "Africa Pulse".
Selon la Banque mondiale, "la dette publique élevée, la dépréciation des monnaies nationales et la hausse des taux d'intérêt pourraient compromettre la capacité de certains pays africains à assurer le service de la dette. Pour exemple, le rapport indique que les financements non-concessionnels représentent une part importante de la dette publique. Ils représentent plus de 50% de la dette publique dans six (6) pays à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana, la République du Congo; le Soudan, la Zambie et le Zimbabwé.
Concernant le Sénégal, 30% de ses financements représentent la dette publique totale
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