Des déplacés de la région de Rutshuru sur la route près d’un village de Kabindi, le 21 mai 2012. AFP/ PHIL MOORE
C’est une catastrophe humanitaire en perspective. Plus de 250 000 personnes, des déplacés de guerre, font face à une grave situation dans le Rutshuru.
Depuis quelques jours, plusieurs ONG ont plié bagage. Seuls le CICR et MSF ont décidé de rester sur place. D'où le cri de détresse du gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya :
« Ce que nous ne comprenons pas aujourd’hui, c’est que les ONG qui se sont mobilisées par les temps passés pour venir en aide à nos déplacés le sont moins. Je voudrais donc dénoncer cette passivité, et interpeller la communauté humanitaire pour qu’on ne puisse pas assister passivement à ces vies humaines qui risquent de s’éteindre ».
Y a-t-il d’autres raisons, des raisons cachées, derrière ce retrait précipité des humanitaires ? « C’est une question qui mérite une attention particulière, pour comprendre pourquoi les acteurs humanitaires se retirent sur le terrain, alors que leur tâche, leur rôle, c’est de venir en aide aux populations en détresse », poursuit Julien Paluku Kahongya.
Cette situation humanitaire très préoccupante a été évoquée également par deux personnalités de la société civile du Nord-Kivu, Thomas D'Aquin Muiti et Omar Kavota, qui étaient en séjour dans la capitale.
Source: RFI
Depuis quelques jours, plusieurs ONG ont plié bagage. Seuls le CICR et MSF ont décidé de rester sur place. D'où le cri de détresse du gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya :
« Ce que nous ne comprenons pas aujourd’hui, c’est que les ONG qui se sont mobilisées par les temps passés pour venir en aide à nos déplacés le sont moins. Je voudrais donc dénoncer cette passivité, et interpeller la communauté humanitaire pour qu’on ne puisse pas assister passivement à ces vies humaines qui risquent de s’éteindre ».
Y a-t-il d’autres raisons, des raisons cachées, derrière ce retrait précipité des humanitaires ? « C’est une question qui mérite une attention particulière, pour comprendre pourquoi les acteurs humanitaires se retirent sur le terrain, alors que leur tâche, leur rôle, c’est de venir en aide aux populations en détresse », poursuit Julien Paluku Kahongya.
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Source: RFI
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