Le Professeur agrégé de la faculté des Sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Amadou Aly Mbaye qui a dirigé les travaux constate que : « le financement bancaire de nos économies est seulement de 20% dans les pays de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) ». Il a jugé cette contribution bancaire extrêmement faible vue la situation de crise que traversent les pays de la sous région. En comparaison aux taux dans certains pays comme la Tunisie, le Cap Vert et l’île Maurice avec un taux supérieur à 70% il a demandé beaucoup plus d’efforts.
Le Professeur, Doyen de la faculté des Sciences économiques et de gestion, a aussi noté que le taux d’intérêt des banques est assez élevé. Pour tous ces problèmes rencontrés il ya des responsabilités qui incombent à la BCEAO. « Car il faut savoir que les banques aussi pour prendre des risques elles ont besoin d’être dans un environnement économique stable » a-t-il confié.
Selon M. Mbaye cette rencontre doit permettre aux chercheurs d’échanger d’expériences et faire des propositions concrètes de sortie de crises pour les Etats, afin de permettre à la BCEAO d’avoir des données précises et fiables en main.
Toujours dans le but de trouver des solutions à ces difficultés Amadou Aly Mbaye a adressé un message à l’endroit des autorités de l’UEMOA « un Etat doit prendre des dispositions pour baisser les taux et faciliter l’accès aux crédits, financer les économies et diminuer les risques ».
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