Des supporters du parti Ennahda brandissent le Coran lors de la manifesation de Tunis, le 16 février 2013. REUTERS/Anis Mili
"Dégage espèce de pourri" : C'était l'un des slogans entendus hier à Gafsa contre le parti Nida Tounes, accusé par ses detracteurs d'être des proches de l'ancien régime. Les manifestants ont été décrits comme des islamistes par des témoins.
Ils auraient ensuite jeté des pierres, et c'est là que les forces de l'ordre les auraient dispersés avec des gaz lacrymogènes. Une intervention et un renforcement sécuritaire salués par Nida Tounes, après une série d'attaques contre ses membres. Le principal rival des islamistes d'Ennahda accusait jusqu'à présent les autorités de laxisme, en particulier vis à vis des Ligues de protection de la révolution (LPR).
Dissolution
Ces comités de quartiers étaient tenus pour responsables de ces attaques par Nida Tounes, mais aucune de ses plaintes n'a abouti. Même la mort d'un cadre du parti, dans des heurts à Tataouine en octobre dernier, n'a toujours pas été jugée. Ennahda avait au contraire réclamé la libération de suspects, membres des LPR.
L'opposition réclame en vain la dissolution de ces ligues, et le principal syndicat du pays, l'UGTT, les juge coupables également de l'attaque de son siège en décembre. Il accuse également le gouvernement de les protéger.
Source: RFI
Ils auraient ensuite jeté des pierres, et c'est là que les forces de l'ordre les auraient dispersés avec des gaz lacrymogènes. Une intervention et un renforcement sécuritaire salués par Nida Tounes, après une série d'attaques contre ses membres. Le principal rival des islamistes d'Ennahda accusait jusqu'à présent les autorités de laxisme, en particulier vis à vis des Ligues de protection de la révolution (LPR).
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