2 avril 2013, à Pretoria : Service en mémoire des soldats sud-africains tués le 23 mars 2013 en centrafrique AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN
Quoi de plus discret qu'un dimanche pour annoncer une décision vouée à faire des vagues ? Le parti d'opposition Alliance démocratique (DA), a d'ailleurs déjà demandé à la présidence d'informer le parlement sur la mission en République Démocratique du Congo, comme la Constitution l'y oblige.
Le pays reste sous le choc de la mort de ses soldats en République centrafricaine, et annoncer l'envoi de troupes dans un autre pays, le lendemain même de l'enterrement de 12 des 13 soldats dont les corps ont été rapatriés en Afrique du Sud est un pari politique risqué.
Mandat offensif
D'autant plus que la Brigade d'intervention de l'ONU aura un mandat offensif, ce qui pourrait mettre les soldats dans des conditions dangereuses de combat.Mais l'armée affirme que, malgré la relative proximité géographique des deux missions, cette opération sera sans rapport avec la précédente.
Et surtout, il s'agit là d'un mandat voté par les Nations unies, une mission dans laquelle Pretoria ne jouera pas cavalier seul, comme cela avait été le cas à Bangui. Le gouvernement sud-africain montre donc que, malgré les pressions contraires au sein de son opinion publique, il refuse de retirer ses billes du jeu politique continental.
Source: RFI
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