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Ouverture à Casablanca de la 5è conférence francophone VIH/Sida

C’est une première pour le continent africain. Pendant trois jours, des scientifiques, des médecins et des économistes du Nord et du Sud vont débattre à Casablanca au Maroc de l’avancée du virus du Sida et des moyens de le combattre. C’est la 5è conférence francophone VIH/Sida dont l’objectif est de comparer les pratiques pour adapter la lutte contre la maladie à des cas aussi variés que les détenus, les prostituées ou les homosexuels.



Ouverture à Casablanca de la 5è conférence francophone VIH/Sida
Grâce à des traitements adaptés, aujourd’hui, moins de personnes meurent du virus du Sida dans le monde. Mais là où le bât blesse, c’est que 27 ans après la découverte du virus, les nouvelles contaminations continuent, comme le précise Jean-Elie Malekine, représentant d'Onusida :

« Pour deux patients que l’on met sous traitement, c'est-à-dire que l’on va sauver, il y en a entre trois et quatre qui s’infectent nouvellement, et donc là nous n’avons pas échoué, mais nous n’avons pas eu le succès escompté. Actuellement, on estime à 35 millions le nombre de personnes vivant avec le virus VIH dans le monde et principalement 90% vivant en Afrique sub-saharienne ».

L’un des objectifs de cette conférence n’est pas simplement de parler de médicaments et de vaccin, mais rappeler l’importance de la prévention. Une prévention qui cumule les différents moyens de se protéger pour être plus efficace : le préservatif et la circoncision par exemple. Reste les tabous et la stigmatisation, l’un de principaux freins à une lutte efficace contre le Sida en Afrique souligne Jean-Elie Malekine :

« Il y a encore trop de stigmatisation, trop de discrimination, trop de lois punitives contre le VIH, et des lois qui peuvent entraver et restreindre l’entrée sur le territoire de patients vivant avec le VIH ».

Une stigmatisation qui empêche quelquefois l’accès aux médicaments. Au Sud, quatre millions de personnes sont actuellement sous traitement antirétroviraux, c’est moins de la moitié de ce qu’il faudrait.

Par RFI

Lundi 29 Mars 2010 - 11:15


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