Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a publié ce mercredi un communiqué qui met en lumière un rapport biennal mondial phare montrant que vingt millions d'enfants de plus qu'en 2022 en Afrique subsaharienne reçoivent désormais des repas scolaires grâce à des programmes gouvernementaux.
« Le continent africain a connu la plus forte augmentation de toutes les régions, le nombre d'enfants recevant des repas scolaires ayant augmenté de plus de 30 %, passant de 66 millions en 2022 à 87 millions en 2024. Le Tchad, l'Éthiopie, Madagascar et le Rwanda ont multiplié par six le nombre d'élèves recevant des repas scolaires », note le document.
Une augmentation des investissements gouvernementaux enregistrée
Toujours selon la même note, les investissements gouvernementaux dans les repas scolaires en Afrique subsaharienne ont également augmenté, indiquant un changement significatif, passant de la « dépendance à l'aide étrangère à la reconnaissance des repas scolaires comme un investissement public stratégique dans l'éducation des enfants, la santé et le développement national au sens large ».
Ainsi, dans des pays comme le « Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, l'Eswatini, le Lesotho, la Namibie, le Rwanda et la Zambie, les programmes de repas scolaires sont principalement financés par les budgets nationaux. D'autres gouvernements, comme l'Éthiopie et le Burundi, ont doublé et triplé leurs contributions respectives depuis 2022, tout en continuant à recevoir des financements de sources externes ».
À ce sujet, Margot van der Velden, Directrice régionale du PAM pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, a fait savoir que « le Programme Alimentaire Mondial PAM s'engage à aider les gouvernements à développer les repas scolaires financés par l'État, tout en veillant à ce qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte ». Elle affirme aussi être fière du fait que « la majorité des programmes de repas scolaires soient financés par les budgets nationaux ». « Nous devons travailler avec nos partenaires et les communautés pour nourrir l'avenir de nos enfants, en leur donnant la chance de grandir et de s'épanouir », a-t-elle ajouté.
Avantages des modèles de repas scolaires durables
Le communiqué révèle également qu'« au-delà de l'éducation et du bien-être des enfants, les modèles de repas scolaires durables, tels que les programmes d'alimentation scolaire locaux, présentent également des avantages considérables pour les petits exploitants agricoles, les économies agricoles et la production alimentaire intelligente face au climat ».
C’est le cas des pays ci-dessous :
Au Bénin, où le gouvernement finance principalement les repas scolaires, l'achat d'aliments locaux pour ces programmes a contribué à l'économie à hauteur de plus de 23 millions de dollars américains en 2024. Les achats directs auprès des petits exploitants agricoles ont augmenté de 800 %, ce qui a profité à plus de 23 000 personnes.
Au Burundi, l'approvisionnement en denrées alimentaires locales du PAM pour les repas scolaires a entraîné une augmentation de 50 % des revenus des agriculteurs en 2024 et a créé des opportunités d'emploi dans 67 coopératives comptant 20 000 membres.
Au Malawi, chaque dollar dépensé pour les repas scolaires génère 8 dollars de bénéfices économiques.
En Sierra Leone, l'année dernière, 40 % de la nourriture pour les repas scolaires provenait de petits exploitants agricoles (principalement des femmes et des jeunes), fournissant une alimentation variée avec du riz, des légumineuses, des patates douces et des légumes.
Au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, le PAM, la Fondation Novo Nordisk, la Fondation Grundfos et le ministère danois des Affaires étrangères soutiennent des régimes alimentaires diversifiés et respectueux de l'environnement pour les enfants en créant 1 300 jardins scolaires, en formant 61 500 petits exploitants agricoles à l'agriculture intelligente face au climat et en fournissant aux écoles du matériel de cuisson économe en carburant.
Pour sa part, Eric Perdison, Directeur régional du PAM pour l'Afrique orientale et australe, a profité de l’occasion pour déclarer qu' « un repas à l'école, c'est plus que simplement donner à manger à un enfant ; c'est aussi un investissement dans la famille, la communauté et, en fin de compte, l'avenir d'un pays ». À l'en croire, « l'approvisionnement alimentaire local permet d'offrir aux enfants des repas sains et culturellement adaptés, tout en soutenant les petits exploitants agricoles, en stimulant la croissance économique et le développement national ».
Inaccessibilité des repas scolaires dans les pays africains à faible revenu
« Des millions d'enfants, en particulier dans les pays africains à faible revenu comme la République démocratique du Congo (RDC), la Somalie et le Soudan du Sud, n'ont toujours pas accès aux repas scolaires en raison du faible financement national et de la diminution de l'aide des donateurs extérieurs », a-t-on appris de ce communiqué. Pour faire face à ce fléau, le PAM « continuera de donner la priorité aux enfants dans ces contextes fragiles, leur fournissant directement des repas scolaires afin de préserver leur accès à l'apprentissage et à la nutrition dans un contexte d'incertitude mondiale et de réduction des financements ».
Pour finir, le PAM fait savoir à travers ce document que ce rapport « est publié une semaine avant le deuxième sommet mondial de la Coalition pour les repas scolaires au Brésil, les 18 et 19 septembre, où les dirigeants se réuniront pour évaluer les progrès accomplis et mobiliser de nouvelles actions ».
« Le continent africain a connu la plus forte augmentation de toutes les régions, le nombre d'enfants recevant des repas scolaires ayant augmenté de plus de 30 %, passant de 66 millions en 2022 à 87 millions en 2024. Le Tchad, l'Éthiopie, Madagascar et le Rwanda ont multiplié par six le nombre d'élèves recevant des repas scolaires », note le document.
Une augmentation des investissements gouvernementaux enregistrée
Toujours selon la même note, les investissements gouvernementaux dans les repas scolaires en Afrique subsaharienne ont également augmenté, indiquant un changement significatif, passant de la « dépendance à l'aide étrangère à la reconnaissance des repas scolaires comme un investissement public stratégique dans l'éducation des enfants, la santé et le développement national au sens large ».
Ainsi, dans des pays comme le « Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, l'Eswatini, le Lesotho, la Namibie, le Rwanda et la Zambie, les programmes de repas scolaires sont principalement financés par les budgets nationaux. D'autres gouvernements, comme l'Éthiopie et le Burundi, ont doublé et triplé leurs contributions respectives depuis 2022, tout en continuant à recevoir des financements de sources externes ».
À ce sujet, Margot van der Velden, Directrice régionale du PAM pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, a fait savoir que « le Programme Alimentaire Mondial PAM s'engage à aider les gouvernements à développer les repas scolaires financés par l'État, tout en veillant à ce qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte ». Elle affirme aussi être fière du fait que « la majorité des programmes de repas scolaires soient financés par les budgets nationaux ». « Nous devons travailler avec nos partenaires et les communautés pour nourrir l'avenir de nos enfants, en leur donnant la chance de grandir et de s'épanouir », a-t-elle ajouté.
Avantages des modèles de repas scolaires durables
Le communiqué révèle également qu'« au-delà de l'éducation et du bien-être des enfants, les modèles de repas scolaires durables, tels que les programmes d'alimentation scolaire locaux, présentent également des avantages considérables pour les petits exploitants agricoles, les économies agricoles et la production alimentaire intelligente face au climat ».
C’est le cas des pays ci-dessous :
Au Bénin, où le gouvernement finance principalement les repas scolaires, l'achat d'aliments locaux pour ces programmes a contribué à l'économie à hauteur de plus de 23 millions de dollars américains en 2024. Les achats directs auprès des petits exploitants agricoles ont augmenté de 800 %, ce qui a profité à plus de 23 000 personnes.
Au Burundi, l'approvisionnement en denrées alimentaires locales du PAM pour les repas scolaires a entraîné une augmentation de 50 % des revenus des agriculteurs en 2024 et a créé des opportunités d'emploi dans 67 coopératives comptant 20 000 membres.
Au Malawi, chaque dollar dépensé pour les repas scolaires génère 8 dollars de bénéfices économiques.
En Sierra Leone, l'année dernière, 40 % de la nourriture pour les repas scolaires provenait de petits exploitants agricoles (principalement des femmes et des jeunes), fournissant une alimentation variée avec du riz, des légumineuses, des patates douces et des légumes.
Au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, le PAM, la Fondation Novo Nordisk, la Fondation Grundfos et le ministère danois des Affaires étrangères soutiennent des régimes alimentaires diversifiés et respectueux de l'environnement pour les enfants en créant 1 300 jardins scolaires, en formant 61 500 petits exploitants agricoles à l'agriculture intelligente face au climat et en fournissant aux écoles du matériel de cuisson économe en carburant.
Pour sa part, Eric Perdison, Directeur régional du PAM pour l'Afrique orientale et australe, a profité de l’occasion pour déclarer qu' « un repas à l'école, c'est plus que simplement donner à manger à un enfant ; c'est aussi un investissement dans la famille, la communauté et, en fin de compte, l'avenir d'un pays ». À l'en croire, « l'approvisionnement alimentaire local permet d'offrir aux enfants des repas sains et culturellement adaptés, tout en soutenant les petits exploitants agricoles, en stimulant la croissance économique et le développement national ».
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« Des millions d'enfants, en particulier dans les pays africains à faible revenu comme la République démocratique du Congo (RDC), la Somalie et le Soudan du Sud, n'ont toujours pas accès aux repas scolaires en raison du faible financement national et de la diminution de l'aide des donateurs extérieurs », a-t-on appris de ce communiqué. Pour faire face à ce fléau, le PAM « continuera de donner la priorité aux enfants dans ces contextes fragiles, leur fournissant directement des repas scolaires afin de préserver leur accès à l'apprentissage et à la nutrition dans un contexte d'incertitude mondiale et de réduction des financements ».
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