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Passation de service entre Moustapha Touré et Doudou Ndir : les stigmates du "limogeage" pollue l’ambiance

Les stigmates de la démission forcée de l’ex-président de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) se sont faites sentir lors de la passation de services entre Moustapha Touré et Doudou Ndir. L’ancien médiateur de la République a reconnu la complexité de sa mission de service la démocratie tandis que son prédécesseur à la CENA n’a pu oublier les péripéties de son départ.



Passation de service entre Moustapha Touré et Doudou Ndir : les stigmates du "limogeage" pollue l’ambiance
La cérémonie de passation de service entre Doudou Ndir et Moustapha Touré a été empreinte de respect et de fraternité. Les deux magistrats à la retraite ont reconnu l’ampleur de la tâche. L’ancien médiateur de la République et aujourd’hui président de la CENA, Doudou NDIR entends suivre toutes les voies légales pour réussir la mission qui lui est confiée. «J’entends, en tant que Président, entretenir sous le Gouvernement de la loi et des règlements applicables, la poursuite de la mission dévolue à notre organe qui a vocation à faire respecter la loi électorale, à garantir la régularité, la transparence et la sincérité des scrutins, en somme, à servir la démocratie et la consolidation de l’état de droit» a dit, en substance le nouveau Président de la CENA qui sait pouvoir compter sur la collaboration de tous, notamment de celle dudit organe et des différents démembrements. Car l’exercice de la mission s’inscrit dans le cadre d’un collège.

Auparavant, après avoir loué les qualités de M. NDIR qu’il a connu depuis 1969, Mamadou Moustapha TOURE a rappelé avoir accompli sa mission malgré les obstacles. «Je pense avoir accompli mon devoir durant les cinq années que j’ai présidé la CENA. Certes, c’était difficile car dans un tel exercice, on est entre le marteau et l’enclume des organisateurs des élections et des partis politiques».

Sans vouloir revenir sur les raisons de sa démission, l’ancien magistrat, M. Mamadou Moustapha TOURE a remercié le Président de la République qui l’a nommé à cette instance en 2004 tout en rappelant que ses relations avec WADE se sont effritées au fil du temps.

Avant de quitter ses anciens locaux, l’ancien Président n’a pas manqué de conseiller son successeur en perspective des prochaines élections. « Tous les membres de la CENA doivent s’unir autour de vous pour avoir, pendant les élections de 2012, un président démocratiquement élu ». C’est que qu’attend le peuple sénégalais de vous » a confié M. TOURE.

Charles Thialice Senghor

Mercredi 13 Janvier 2010 - 12:08


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