Des dizaines de bateaux faisaient route ce jeudi matin vers le port de Saint-Hélier. « Des bateaux sont partis de partout, de Bretagne (ouest), de Normandie (nord-ouest) », expliquait à l'AFP Romain Davodet, pêcheur de Carteret, en Normandie.
"Un cargo, le Commodore Goodwill, veut sortir et tout le monde a l'air décidé à l'empêcher de sortir. Les pêcheurs s'engagent à l'entrée du port", a-t-il décrit.
Mercredi, le président du comité régional des pêches de Normandie Dimitri Rogoff avait assuré qu'il ne s'agissait pas de bloquer Saint-Hélier, rapporte l'AFP, mais de « marquer le coup ». « Il n'est pas question de passer à l'assaut (...) Le but du jeu c'est de se montrer, de faire voir que les pêcheurs sont déterminés, d'appuyer ce qui a été réclamé et puis les propos de la ministre aussi, des propos assez virulents quand même », a-t-il déclaré à l'AFP.
Mardi, la ministre française de la Mer, Annick Girardin, avait assuré que la France était prête à recourir à des « mesures de rétorsion » si les autorités britanniques continuaient à restreindre l'accès des pêcheurs français aux eaux de Jersey. Devant l'Assemblée nationale, elle a fait allusion à des répercussions éventuelles sur le « transport d'électricité par câble sous-marin » qui alimente l'île depuis la France.
Selon Paris, le Royaume-Uni a publié vendredi une liste de 41 navires français, sur 344 demandes, autorisés à pêcher dans les eaux de Jersey, mais cette liste s'accompagne de nouvelles exigences « qui n'ont pas été concertées, discutées ni notifiées avant » dans le cadre de l'accord sur le Brexit trouvé entre Londres et Bruxelles, en vigueur depuis le 1er janvier dernier.
Londres délivre les autorisations au compte-gouttes, alors que l’accord commercial signé fin 2020 par Londres et Bruxelles permet aux pêcheurs européens de continuer à accéder aux eaux britanniques, pendant une période de transition de cinq ans et demi, à l’issue de laquelle ils devront renoncer à 25 % de leurs prises.
"Un cargo, le Commodore Goodwill, veut sortir et tout le monde a l'air décidé à l'empêcher de sortir. Les pêcheurs s'engagent à l'entrée du port", a-t-il décrit.
Mercredi, le président du comité régional des pêches de Normandie Dimitri Rogoff avait assuré qu'il ne s'agissait pas de bloquer Saint-Hélier, rapporte l'AFP, mais de « marquer le coup ». « Il n'est pas question de passer à l'assaut (...) Le but du jeu c'est de se montrer, de faire voir que les pêcheurs sont déterminés, d'appuyer ce qui a été réclamé et puis les propos de la ministre aussi, des propos assez virulents quand même », a-t-il déclaré à l'AFP.
Mardi, la ministre française de la Mer, Annick Girardin, avait assuré que la France était prête à recourir à des « mesures de rétorsion » si les autorités britanniques continuaient à restreindre l'accès des pêcheurs français aux eaux de Jersey. Devant l'Assemblée nationale, elle a fait allusion à des répercussions éventuelles sur le « transport d'électricité par câble sous-marin » qui alimente l'île depuis la France.
Selon Paris, le Royaume-Uni a publié vendredi une liste de 41 navires français, sur 344 demandes, autorisés à pêcher dans les eaux de Jersey, mais cette liste s'accompagne de nouvelles exigences « qui n'ont pas été concertées, discutées ni notifiées avant » dans le cadre de l'accord sur le Brexit trouvé entre Londres et Bruxelles, en vigueur depuis le 1er janvier dernier.
Londres délivre les autorisations au compte-gouttes, alors que l’accord commercial signé fin 2020 par Londres et Bruxelles permet aux pêcheurs européens de continuer à accéder aux eaux britanniques, pendant une période de transition de cinq ans et demi, à l’issue de laquelle ils devront renoncer à 25 % de leurs prises.
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