Robert B. Zoellick, Président de la Banque Mondiale
Le rapport sur les perspectives économiques mondiales qui examine les conséquences de la crise pour les perspectives de croissance à court termes dans les pays en développement a été publié ce jeudi 21 janvier par la Banque Mondiale. En effet, après une profonde récession mondiale, la croissance économique est redevenue positive. L'intervention des autorités a permis de soutenir la demande et de réduire l’incertitude ainsi que le risque systémique associé aux marchés financiers. Ainsi les perspectives des pays en développement tablent sur une reprise relativement soutenue en 2010, avec une croissance cumulée de 5,2 % ou 3,3 % si l’on ne tient pas compte de la Chine, de l’Inde et de la région Europe et Asie centrale. La production devrait poursuivre sa progression en 2011, quoique à un rythme modéré, avec une croissance de 5,7 % pour l’ensemble des pays en développement et de 4,1 % pour les pays en développement hors Chine, Inde et Europe et Asie centrale.
Les résultats en matière de croissance ont été plus solides en Afrique de l’Ouest et de l’Est : les principales économies de la région se sont redressées et les pays appliquant des réformes comme le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal et la Tanzanie, ont affiché des résultats relativement robustes. Pour les prévisions de la croissance au Sénégal, on note 3.4% en 2010 et 4.2% en 2011. En Côte d’Ivoire, où on bénéficie des dividendes de la paix suite à l’atténuation des tensions politiques, la croissance s’est accélérée en 2009 à plus de 3 %, grâce à l’augmentation de la production agricole, minière et pétrolière. En Afrique centrale, la croissance a continué d’être entravée par les faibles résultats du secteur pétrolier au Cameroun et au Gabon.
Cependant, les taux de croissance annuelle des pays en développement risquent de diminuer de 0.2 à 0.7 point de pourcentage au cours des 5 à 7 prochaines années, les économies devant s’adapter à une situation financière plus difficile.
Si dans l’ensemble, la croissance des pays en développement est restée positive, la décélération et les déséquilibres causés ont été violents. Le chômage va augmenter, 90 millions de personnes supplémentaires devraient rester en dessous du seuil de pauvreté (moins de 1 dollar par jour) d’ici à la fin de 2010 des suites du ralentissement de la croissance et ont prévoit 30 000 à 50 000 décès supplémentaires parmi les enfants pour cause de malnutrition en 2009 (Friedman and Schady 2009).
Les résultats en matière de croissance ont été plus solides en Afrique de l’Ouest et de l’Est : les principales économies de la région se sont redressées et les pays appliquant des réformes comme le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal et la Tanzanie, ont affiché des résultats relativement robustes. Pour les prévisions de la croissance au Sénégal, on note 3.4% en 2010 et 4.2% en 2011. En Côte d’Ivoire, où on bénéficie des dividendes de la paix suite à l’atténuation des tensions politiques, la croissance s’est accélérée en 2009 à plus de 3 %, grâce à l’augmentation de la production agricole, minière et pétrolière. En Afrique centrale, la croissance a continué d’être entravée par les faibles résultats du secteur pétrolier au Cameroun et au Gabon.
Cependant, les taux de croissance annuelle des pays en développement risquent de diminuer de 0.2 à 0.7 point de pourcentage au cours des 5 à 7 prochaines années, les économies devant s’adapter à une situation financière plus difficile.
Si dans l’ensemble, la croissance des pays en développement est restée positive, la décélération et les déséquilibres causés ont été violents. Le chômage va augmenter, 90 millions de personnes supplémentaires devraient rester en dessous du seuil de pauvreté (moins de 1 dollar par jour) d’ici à la fin de 2010 des suites du ralentissement de la croissance et ont prévoit 30 000 à 50 000 décès supplémentaires parmi les enfants pour cause de malnutrition en 2009 (Friedman and Schady 2009).
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