Le responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) n’est pas à l’abri d’une arrestation. Oumar Sarr est à la merci du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar. Et si la procédure empruntée va jusqu’au bout, son immunité parlementaire ne pourra le sauver dans le cas d’espèce. Une source proche du dossier explique qu’il s’agit d’une affaire de fragrance.
«Le membre du Parlement ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation de l’Assemblée dont il fait partie, sauf en cas de crime ou délit flagrant, tel que prévu par l’alinéa précédent ou de condamnation pénale définitive », explique l’article 61 de la Constitution sénégalaise tandis que l’article 51 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale dispose : «Le député pris en flagrant ou en fuite, après la commission des faits délictueux, peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée nationale ».
La même source insiste dans «l’Observateur » que les agissements d’Oumar Sarr sont une affaire de flagrance, d’outrage de l’autorité administrative. En plus, le Préfet de Dakar ne compte pas laisser passer. Par ailleurs, le commissaire de la Sûreté Urbaine (SU) a fini son règlement judiciaire. Il a ainsi transmis le dossier au Procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye. Devant les caméras de télévisions, le député-maire de Dagana avait déchiré, le 18 août dernier, l’arrêté du Préfet de Dakar qui notifiait aux responsables du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR), l’interdiction de leur marche prévue le 19 août. Après la lecture du document, Oumar Sarr déclarait que les raisons avancées sont fallacieuses et qu’ils n’acceptaient pas une telle chose avant de déchirer le document sous les applaudissements des militants de l’opposition.
«Le membre du Parlement ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation de l’Assemblée dont il fait partie, sauf en cas de crime ou délit flagrant, tel que prévu par l’alinéa précédent ou de condamnation pénale définitive », explique l’article 61 de la Constitution sénégalaise tandis que l’article 51 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale dispose : «Le député pris en flagrant ou en fuite, après la commission des faits délictueux, peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée nationale ».
La même source insiste dans «l’Observateur » que les agissements d’Oumar Sarr sont une affaire de flagrance, d’outrage de l’autorité administrative. En plus, le Préfet de Dakar ne compte pas laisser passer. Par ailleurs, le commissaire de la Sûreté Urbaine (SU) a fini son règlement judiciaire. Il a ainsi transmis le dossier au Procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye. Devant les caméras de télévisions, le député-maire de Dagana avait déchiré, le 18 août dernier, l’arrêté du Préfet de Dakar qui notifiait aux responsables du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR), l’interdiction de leur marche prévue le 19 août. Après la lecture du document, Oumar Sarr déclarait que les raisons avancées sont fallacieuses et qu’ils n’acceptaient pas une telle chose avant de déchirer le document sous les applaudissements des militants de l’opposition.
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