Dr. Seydou Bocoum, expert en économie numérique, technologies financières et leadership, vice-président du LAREM (Laboratoire de Recherches Économiques et Monétaires) s’est prononcé sur « le plan de redressement économique » présenté par le Premier ministre Ousmane Sonko vendredi dernier. A l’émission Face au jury sur PressAfrikTV, ce dimanche 3 août, il a qualifié le plan de redressement encore appelé le jubbanti Koom, de « batterie de promesses avec un cadrage macroéconomique ».
Selon l’économiste, le plan de redressement est « une stratégie du gouvernement » et qu’il « reste la pratique » citant ainsi l’adage qui dit que, « une stratégie sans pratique n’est que théorique, mais une planification sans stratégie, c’est perdre son temps ».
À l’en croire, ce que le gouvernement a décliné n’est qu’un « plan stratégique », et il s’est même demandé « où se trouve la planification ? » Parce qu'a-t-il souligné pour une « planification, il faut des étapes qui indiquent : d’abord, on fera ceci, après, on fera cela après, ainsi de suite, avec des "QPIA", des Q index, suivis et évaluation, mais, tout cela le Premier ministre ne l'a pas mentionné », a-t-il signalé.
Au vu de tous ces remarques, Dr Seydou Bocoum a déclaré : « En terme économique on l’appel (faisant référence au plan de redressement), « une batterie de promesse avec un cadrage macroéconomique ».
Le vice-président du LAREM a également rappelé que « l’économie est une science basée sur des modèles bien définis ». Il a estimé que « ce que le Premier ministre a présenté, si l’on veut le qualifier de plan de redressement, cela va causer un problème. Parce que d’après lui, « redressement veut dire changement structurel. Il y a déjà un programme mis sur pied. Ce programme, sur lequel le gouvernement compte se baser pour dérouler, n’a pas encore démarré et il vient nous parler de redressement. Que va-t-il redresser ? C’est là, le problème. Il aurait dû plutôt parler d’ajustement, c’est-à-dire, ajuster leur programme déjà établi. Parce qu’il n’y a pas de changement de cap et le redressement est un changement de cap. Le modèle économique est un modèle endogène, donc s’il ne change pas, on ne peut pas parler de redressement, mais, d’ajustement », a indiqué Dr Bocoum.
« L’un des problèmes, c’est dans la programmation budgétaire », a lancé l’économiste, avant d’expliquer : « ils ont adopté le triennal SND (Stratégie Nationale de Développement) dans le programme d’élaboration de budget. Ce qu’on appelle, le budget programme. Il faut un programme bien reparti sur 3 ans. Ce qui doit différer de la vision 2050. Parce que ce n’est pas la même chose. La vision 20250, c’est pour gagner la confiance des bailleurs de fonds afin de pouvoir obtenir des emprunts parce que tu as une vision, c’est comme le PSE (plan Sénégal Émergent). C’est à partir de ces programmes que les institutions internationales vont accepter d’octroyer des fonds. Or que la programmation budgétaire, elle est faite selon les règles de l’UEMOA. C’est deux choses différentes. Toutefois, c’est la vision 2050 qui engendre le SND qui est le programme de budget 2025-2029 ».
Interpellé sur la « dette cachée », il a soutenu : « Il n’y a pas de dette cachée, ce à quoi ils font référence, ça s’appelle "misreporting" et ce n’est pas quelque chose qui est cachée ».
D’après lui, « il ne peut y avoir de dettes cachées parce qu’il y a des règles de l’UEMOA qui régit nos dettes ».
Selon l’économiste, le plan de redressement est « une stratégie du gouvernement » et qu’il « reste la pratique » citant ainsi l’adage qui dit que, « une stratégie sans pratique n’est que théorique, mais une planification sans stratégie, c’est perdre son temps ».
À l’en croire, ce que le gouvernement a décliné n’est qu’un « plan stratégique », et il s’est même demandé « où se trouve la planification ? » Parce qu'a-t-il souligné pour une « planification, il faut des étapes qui indiquent : d’abord, on fera ceci, après, on fera cela après, ainsi de suite, avec des "QPIA", des Q index, suivis et évaluation, mais, tout cela le Premier ministre ne l'a pas mentionné », a-t-il signalé.
Au vu de tous ces remarques, Dr Seydou Bocoum a déclaré : « En terme économique on l’appel (faisant référence au plan de redressement), « une batterie de promesse avec un cadrage macroéconomique ».
Le vice-président du LAREM a également rappelé que « l’économie est une science basée sur des modèles bien définis ». Il a estimé que « ce que le Premier ministre a présenté, si l’on veut le qualifier de plan de redressement, cela va causer un problème. Parce que d’après lui, « redressement veut dire changement structurel. Il y a déjà un programme mis sur pied. Ce programme, sur lequel le gouvernement compte se baser pour dérouler, n’a pas encore démarré et il vient nous parler de redressement. Que va-t-il redresser ? C’est là, le problème. Il aurait dû plutôt parler d’ajustement, c’est-à-dire, ajuster leur programme déjà établi. Parce qu’il n’y a pas de changement de cap et le redressement est un changement de cap. Le modèle économique est un modèle endogène, donc s’il ne change pas, on ne peut pas parler de redressement, mais, d’ajustement », a indiqué Dr Bocoum.
« L’un des problèmes, c’est dans la programmation budgétaire », a lancé l’économiste, avant d’expliquer : « ils ont adopté le triennal SND (Stratégie Nationale de Développement) dans le programme d’élaboration de budget. Ce qu’on appelle, le budget programme. Il faut un programme bien reparti sur 3 ans. Ce qui doit différer de la vision 2050. Parce que ce n’est pas la même chose. La vision 20250, c’est pour gagner la confiance des bailleurs de fonds afin de pouvoir obtenir des emprunts parce que tu as une vision, c’est comme le PSE (plan Sénégal Émergent). C’est à partir de ces programmes que les institutions internationales vont accepter d’octroyer des fonds. Or que la programmation budgétaire, elle est faite selon les règles de l’UEMOA. C’est deux choses différentes. Toutefois, c’est la vision 2050 qui engendre le SND qui est le programme de budget 2025-2029 ».
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