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Premier retrait de militaires français du Mali

Une centaine de soldats français de l'opération "Serval" ont été désengagés du Mali et sont arrivés lundi à Paphos, à Chypre, où ils passeront trois jours et où séjournent habituellement les militaires français de retour d'opérations, avant de regagner la France, a annoncé mardi l'état-major des armées.



Premier retrait de militaires français du Mali

 

Un début de retrait très politique, pour montrer  que la France entend passer  au plus vite le relais aux forces africaines pour assurer  la sécurité du Mali. Et, selon le président François Hollande, il ne devrait plus rester  en juillet qu'environ 2 000 militaires français dans le pays, contre 4 000 actuellement. C'est un peu plus tôt que ce qu'avait annoncé M. Hollande, qui évoquait le début du retrait français pour "la fin du mois d'avril". 
 
LOURDES PERTES DANS LES RANGS ISLAMISTES
 
Contrairement à ce que Paris espérait son armée  semble engagée pour longtemps dans le pays. Et l'avenir  politique du Mali, l'une des clés de la stabilité de la région, est toujours aussi confus. En trois mois, les troupes françaises ont infligé de lourdes pertes aux groupes islamistes et démantelé leurs réseaux dans le nord du pays. Premier visé, Al-Qaida  au Maghreb islamique (AQMI ), considéré comme la principale menace pour la France et l'Europe  au Sahel, a été défait dans son sanctuaire du Nord-Est.
 
"Plus de 600 terroristes, sur les 1 500 à 2 000 combattants radicaux identifiés, ont probablement été éliminés, des stocks d'armes, de munitions et d'essence ont été détruits en grand nombre. Des chefs, comme Abou Zeid, ont été éliminés", rappelle Eric Den écé, directeur du Centre  français de recherche sur le renseignement. En substance, affirme-il, "on a renvoyé les terroristes cinq ou dix ans en arrière. Cela ne veut pas dire  que la menace a totalement disparu, mais on l'a fait reculer  de manière significative".
 
Si les opérations de ratissage se poursuivent dans le massif des Ifoghas et le long de la frontière algérienne, l'armée française a commencé à alléger son dispositif dans le Nord-Est. Elle concentre désormais ses efforts plus au sud, autour de Tombouctou et Gao, où elle a lancé ce week-end  une vaste opération, avec un millier d'hommes, pour traquer  les combattants du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique  de l'Ouest (Mujao), désormais le plus actif sur le terrain.
 
Après avoir  martelé que ses soldats n'avaient pas vocation "à rester  durablement au Mali", Paris a proposé à l'ONU et au gouvernement malien de maintenir  une"force d'appui" d'un millier d'hommes dans le pays. Une force "permanente", selon Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères, "pour lutter  contre le terrorisme". Cette force serait "parallèle" à celle que les Nations unies souhaitent mettre  en place pour prendre  le relais des troupes françaises et de la Misma, la force des pays de l'Afrique de l'Ouest, pour stabiliser  le Mali.

Source : France24


Mardi 9 Avril 2013 - 11:18


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