La réconciliation nationale sous les applaudissements. A droite, le candidat Hery Rajaonarimampianina qui a reçu la « bénédiction », selon ses termes, d’Andry Rajoelina. Au milieu, le général Sylvain Rabotoarison, président du Comité de réconciliation malgache, et à gauche un représentant de Robinson Jean-Louis, Élysée Razaka, ministre sous Marc Ravalomanana.
Une question se pose immédiatement : pourquoi Robinson Jean-Louis n’est pas là ? Son représentant répond : « L’invitation du FMM (Force médiane mixte) est venue un peu tardivement, alors qu’il avait déjà un planning, donc d’aller voir les gens qui le soutiennent dans les régions.
- Mais la réconciliation nationale, le CRN qui est quand même une institution de la feuille de route, ce n’est pas prioritaire ?
- C’est tout à fait prioritaire et disons que le candidat Jean-Louis Robinson a vraiment pris ça très au sérieux.
- Oui, mais il n’est pas là ?
- Ça, c’est les circonstances.
Les circonstances donc. Si Robinson Jean-Louis est élu et que Marc Ravalomanana rentre, est-ce que Andry Rajoelina pourra rester, comme il l’entend, sur le sol malgache ?
« Tout à fait. Il pourra rester comme il veut à Madagascar. Il n’y a aucun problème là-dessus, c’est sûr. »
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