Au Cameroun, des stations-service ont été incendiées et des commerces sont fermés. Les transporteurs, pour beaucoup basés dans le nord du pays, ne reprennent pas le travail pour des raisons de sécurité.
Cela pourrait engendrer des difficultés d'approvisionnement, estime Al Hadji Djika, président de l'intersyndicale Union pour le transport. « Si la situation perdure, automatiquement, il y aura des pénuries, en commençant par le carburant, et puis les denrées alimentaires de première nécessité, précise-t-il. Nous restons prudents, nous souhaitons que les transporteurs garent les camions en sécurité en attendant que le ciel s'éclaircisse. »
Les chefs d'entreprise camerounais inquiets
Face à l'incertitude de la situation politique, les chefs d'entreprises sont inquiets. « C'est un désastre, surtout pour nous, les petites startups. Le tissu des PME était déjà très fragile, là, tout est à l'arrêt, c'est un manque à gagner complet. L'inquiétude est extrêmement forte, aussi bien pour nos employés que pour nos partenaires. Il est impossible d'effectuer des livraisons à l'heure où on se parle, et c'est le principal revenu de nos chauffeurs qui sont déjà très précaires », déplore Zephirin Jiogo, directeur général de la startup camerounaise Digital Mobility, en charge de transport de personnes et de livraisons.
La plupart des entreprises n'ont que très peu de trésorerie. Un représentant du patronat s'inquiète, les « défauts de paiement arriveront vite », dit-il.
Cela pourrait engendrer des difficultés d'approvisionnement, estime Al Hadji Djika, président de l'intersyndicale Union pour le transport. « Si la situation perdure, automatiquement, il y aura des pénuries, en commençant par le carburant, et puis les denrées alimentaires de première nécessité, précise-t-il. Nous restons prudents, nous souhaitons que les transporteurs garent les camions en sécurité en attendant que le ciel s'éclaircisse. »
Les chefs d'entreprise camerounais inquiets
Face à l'incertitude de la situation politique, les chefs d'entreprises sont inquiets. « C'est un désastre, surtout pour nous, les petites startups. Le tissu des PME était déjà très fragile, là, tout est à l'arrêt, c'est un manque à gagner complet. L'inquiétude est extrêmement forte, aussi bien pour nos employés que pour nos partenaires. Il est impossible d'effectuer des livraisons à l'heure où on se parle, et c'est le principal revenu de nos chauffeurs qui sont déjà très précaires », déplore Zephirin Jiogo, directeur général de la startup camerounaise Digital Mobility, en charge de transport de personnes et de livraisons.
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