Selon RFI, ces mouvements ont fait deux morts et près 470 personnes arrêtées dont des hommes politiques. Par ailleurs, plusieurs maisons ont été attaquées et incendiées. Parmi elles, le domicile du journaliste correspondant de RFI Moussa Kaka, son domicile a été incendié ce jeudi 25 février.
Lors d'un point presse, le ministre de l'Intérieur Alkache Alhada a expliqué que certains hommes politiques avaient été arrêtés et que l’opposant "historique", Hama Amadou du président Mahamadou Issoufou, est recherché.
Pour le ministre, Hama Amadou entretient la tension dans le pays depuis des mois par ses diverses prises de paroles publiques. Il pointe notamment le discours du 21 août dernier où l'opposant appelle à une alternance du pouvoir avant même l'élection présidentielle. Il est en effet accusé par le ministre de l'Intérieur, d’être à l’origine des troubles. La situation est tendue depuis la victoire annoncée de Mohamed Bazoum, le candidat du parti au pouvoir.
De son côté, le candidat de l'opposition estime que ces interpellations sont indues et qu’elles ne visent que des personnes de son camp, s'indigne Mahamane Ousmane. Il accuse notamment les autorités de vouloir entraver la préparation des recours auprès de la Cour constitutionnelle. « Cela nous porte préjudice parce que nous sommes dans une phase où chacun des deux compétiteurs est en train de rassembler les matériaux pour étayer ses arguments auprès de la Cour », conclut-il.
Lors d'un point presse, le ministre de l'Intérieur Alkache Alhada a expliqué que certains hommes politiques avaient été arrêtés et que l’opposant "historique", Hama Amadou du président Mahamadou Issoufou, est recherché.
Pour le ministre, Hama Amadou entretient la tension dans le pays depuis des mois par ses diverses prises de paroles publiques. Il pointe notamment le discours du 21 août dernier où l'opposant appelle à une alternance du pouvoir avant même l'élection présidentielle. Il est en effet accusé par le ministre de l'Intérieur, d’être à l’origine des troubles. La situation est tendue depuis la victoire annoncée de Mohamed Bazoum, le candidat du parti au pouvoir.
De son côté, le candidat de l'opposition estime que ces interpellations sont indues et qu’elles ne visent que des personnes de son camp, s'indigne Mahamane Ousmane. Il accuse notamment les autorités de vouloir entraver la préparation des recours auprès de la Cour constitutionnelle. « Cela nous porte préjudice parce que nous sommes dans une phase où chacun des deux compétiteurs est en train de rassembler les matériaux pour étayer ses arguments auprès de la Cour », conclut-il.
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