Nouvelle journée de mobilisation ce vendredi 19 janvier 2024 aux Comores. Des rassemblements sont prévus en tout cas à l'appel de l'opposition. Cinq candidats, qui s'estiment floués après la réélection du président sortant Azali Assoumani, veulent élargir le mouvement lancé par les jeunes dès l'annonce des résultats officiels survenue le mardi 16 janvier.
Mais en ce vendredi, à la mi-journée, le constat est que les gens sont venus prier et c’est tout. Devant la mosquée du quartier de Badjanani, où s’est rendue RFI, dans le cœur de Moroni, après la prière, les fidèles sont repartis chez eux, ou bien sont restés discuter entre amis, mais aucune manifestation, aucun rassemblement pour revendiquer quoi que ce soit.
Les nombreuses personnes interrogées ont des avis divergents sur les résultats des élections : certains soutiennent le président Azali Assoumani, d’autres s’en tiennent à rappeler qu’il existe des institutions, d’autres encore se disent scandalisés par la fraude, par « le vol des votes des Comoriens ».
Mais l’appel des cinq candidats d’opposition à la mobilisation massive n’a pas été suivi. Est-ce que les gens ont eu peur d’une éventuelle répression policière ou militaire ? C’est ce que certains affirment. Des Comoriens rappelaient qu’un jeune manifestant avait été tué par balles la veille, décès forcément dissuasif.
Un homme mécontent du résultat des élections expliqué qu’en ce vendredi de prières, il n’est tout simplement pas venu pour ça.
Ailleurs, dans la capitale, selon les retours que RFI a pu avoir, le constat est identique : aucun des cinq candidats d’opposition qui avait appelé à manifester n’est sorti dans les rues de Moroni. Certains sont hors de la capitale, dans leur localité d’origine. Mais même là, à ce stade en tout cas, on ne signale aucun mouvement d’ampleur. Un calme qui contraste fortement avec la tension des deux derniers jours.
Mais en ce vendredi, à la mi-journée, le constat est que les gens sont venus prier et c’est tout. Devant la mosquée du quartier de Badjanani, où s’est rendue RFI, dans le cœur de Moroni, après la prière, les fidèles sont repartis chez eux, ou bien sont restés discuter entre amis, mais aucune manifestation, aucun rassemblement pour revendiquer quoi que ce soit.
Les nombreuses personnes interrogées ont des avis divergents sur les résultats des élections : certains soutiennent le président Azali Assoumani, d’autres s’en tiennent à rappeler qu’il existe des institutions, d’autres encore se disent scandalisés par la fraude, par « le vol des votes des Comoriens ».
Mais l’appel des cinq candidats d’opposition à la mobilisation massive n’a pas été suivi. Est-ce que les gens ont eu peur d’une éventuelle répression policière ou militaire ? C’est ce que certains affirment. Des Comoriens rappelaient qu’un jeune manifestant avait été tué par balles la veille, décès forcément dissuasif.
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