Faustin-Archange Touadéra sort victorieux de l’élection présidentielle en Centrafrique. L’ancien Premier ministre a remporté le second tour du scrutin organisé dimanche, a annoncé samedi 20 février la commission électorale.
Faustin-Archange Touadéra a obtenu 62,71 % des suffrages, selon des résultats encore provisoires communiqués par la présidente de l’Autorité nationale des élections, Marie-Madeleine Nkoué. Son adversaire, Anicet-Georges Dologuélé, lui aussi ancien chef du gouvernement, a de son côté obtenu 37,29 %.
Validation
« La Cour constitutionnelle a encore une quinzaine de jours pour se prononcer sur la validation des résultats », explique, en outre, Anthony Fouchard, correspondant France 24 à Bangui.
Malgré la volonté affichée des électeurs à Bangui lors du second tour dimanche de voter en masse pour élire un président, après de nombreux reports, afin de tourner la page des violences, la participation au niveau national n’a pas été aussi forte qu’attendue par les responsables politiques centrafricains.
La République centrafricaine a sombré dans le chaos en mars 2013, lorsque les rebelles musulmans de la Séléka ont pris le pouvoir. Leurs exactions ont entraîné des représailles des milices chrétiennes « anti-Balaka » et l’armée française a dû intervenir dans le cadre de l’opération Sangaris pour mettre fin aux massacres.
Avec Reuters et AFP
Faustin-Archange Touadéra a obtenu 62,71 % des suffrages, selon des résultats encore provisoires communiqués par la présidente de l’Autorité nationale des élections, Marie-Madeleine Nkoué. Son adversaire, Anicet-Georges Dologuélé, lui aussi ancien chef du gouvernement, a de son côté obtenu 37,29 %.
Validation
« La Cour constitutionnelle a encore une quinzaine de jours pour se prononcer sur la validation des résultats », explique, en outre, Anthony Fouchard, correspondant France 24 à Bangui.
Malgré la volonté affichée des électeurs à Bangui lors du second tour dimanche de voter en masse pour élire un président, après de nombreux reports, afin de tourner la page des violences, la participation au niveau national n’a pas été aussi forte qu’attendue par les responsables politiques centrafricains.
La République centrafricaine a sombré dans le chaos en mars 2013, lorsque les rebelles musulmans de la Séléka ont pris le pouvoir. Leurs exactions ont entraîné des représailles des milices chrétiennes « anti-Balaka » et l’armée française a dû intervenir dans le cadre de l’opération Sangaris pour mettre fin aux massacres.
Avec Reuters et AFP
Autres articles
-
Est de la RDC : les États-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un «embrasement régional»
-
Guerre au Soudan: l'ONU veut organiser des rencontres à Genève avec les belligérants
-
Tanzanie : 2000 personnes tuées lors des récentes violences, selon l'opposition
-
Madagascar: lancement «symbolique» de la concertation nationale, la société civile déçue
-
Mauritanie: six anciens responsables gouvernementaux inculpés pour détournements présumés de fonds publics




Est de la RDC : les États-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un «embrasement régional»


