Le 15 novembre 2021 en Guinée, deux mois après avoir renversé le président Alpha Condé, Mamadi Doumbouya s’engageait une nouvelle fois au micro de RFI à rendre le pouvoir aux civils : « Ni moi ni aucun membre de cette transition ne sera candidat à quoi que ce soit. […] En tant que soldat, nous tenons beaucoup à la parole donnée. »
Trois ans plus tard, sa candidature ne fait plus aucun doute. Ses plus proches collaborateurs le répètent à l’envie : « C’est notre candidat. » Son directeur de campagne serait même déjà choisi, selon nos confrères de Jeune Afrique, pour une élection dont le cadre juridique semble entièrement « taillé sur mesure » pour le chef de la junte, indique l’analyste politique Kabiné Fofana.
L’autorisation des candidatures indépendantes pour la présidentielle – c’est une nouveauté – a certes été saluée comme une avancée démocratique. Elle reste toutefois soumise à une caution à 900 millions de francs guinéens (environ 90 000 euros), ainsi que conditionnée au parrainage d’au moins 30 % des maires dans 70 % des communes.
Cependant, faute d’élections communales, les maires guinéens ont été remplacés par des « présidents de délégation spéciale », soit des fonctionnaires nommés par le pouvoir, que l’on imagine donc bien mal parrainer un autre candidat que l’actuel chef de l’État.
Trois ans plus tard, sa candidature ne fait plus aucun doute. Ses plus proches collaborateurs le répètent à l’envie : « C’est notre candidat. » Son directeur de campagne serait même déjà choisi, selon nos confrères de Jeune Afrique, pour une élection dont le cadre juridique semble entièrement « taillé sur mesure » pour le chef de la junte, indique l’analyste politique Kabiné Fofana.
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