La prise en charge des personnes souffrant d’insuffisance rénale au Sénégal reste un véritable défi sanitaire et financier. Chaque année, l’État dépense environ 6 milliards de francs CFA pour traiter seulement 1 500 patients suivis dans le secteur public, alerte le Professeur Abdou Niang, président de la Société sénégalaise de néphrologie et de la Société africaine de néphrologie.
En marge du 5ᵉ congrès de la Société sénégalaise de néphrologie, qui s’est tenu à Saly, plus de 300 experts venus d’Afrique et d’Europe ont visité l’usine Carrefour Médical Industrie, située à Pout (Thiès). Cette unité produit des consommables indispensables à l’hémodialyse, notamment le bicarbonate, l’acide concentré et les désinfectants.
« Pouvoir produire localement les consommables de dialyse permettrait de réduire considérablement les coûts et d’améliorer la prise en charge de nouveaux patients », a souligné Pr Niang. Selon le journal Le Quotidien qui donne l’information, actuellement, la majorité de ces produits est importée d’Europe ou d’Asie, avec des coûts majorés par le transport et les taxes douanières. Cette production locale, estime le président de la Société sénégalaise de néphrologie et de la Société africaine de néphrologie est une avancée majeure vers la souveraineté pharmaceutique, et pourrait non seulement répondre aux besoins du Sénégal mais aussi de toute la région ouest-africaine.
Pour Dr Massamba Dione, directeur de l’usine, cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de réduction de la dépendance aux importations. « Notre objectif est de participer pleinement à la politique de souveraineté pharmaceutique du Sénégal », a-t-il déclaré.
Les spécialistes présents ont également discuté d’autres enjeux, notamment le développement de la transplantation rénale et l’apport de l’intelligence artificielle dans la néphrologie.
En marge du 5ᵉ congrès de la Société sénégalaise de néphrologie, qui s’est tenu à Saly, plus de 300 experts venus d’Afrique et d’Europe ont visité l’usine Carrefour Médical Industrie, située à Pout (Thiès). Cette unité produit des consommables indispensables à l’hémodialyse, notamment le bicarbonate, l’acide concentré et les désinfectants.
« Pouvoir produire localement les consommables de dialyse permettrait de réduire considérablement les coûts et d’améliorer la prise en charge de nouveaux patients », a souligné Pr Niang. Selon le journal Le Quotidien qui donne l’information, actuellement, la majorité de ces produits est importée d’Europe ou d’Asie, avec des coûts majorés par le transport et les taxes douanières. Cette production locale, estime le président de la Société sénégalaise de néphrologie et de la Société africaine de néphrologie est une avancée majeure vers la souveraineté pharmaceutique, et pourrait non seulement répondre aux besoins du Sénégal mais aussi de toute la région ouest-africaine.
Pour Dr Massamba Dione, directeur de l’usine, cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de réduction de la dépendance aux importations. « Notre objectif est de participer pleinement à la politique de souveraineté pharmaceutique du Sénégal », a-t-il déclaré.
Les spécialistes présents ont également discuté d’autres enjeux, notamment le développement de la transplantation rénale et l’apport de l’intelligence artificielle dans la néphrologie.
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