Avec notre envoyée spéciale à La Haye, Bineta Diagne
Pas d’audience, pas de communiqué. Ce vendredi, le bureau du procureur et les avocats de la défense sont restés dans l’expectative. Il leur a fallu attendre la fin de journée pour être informés qu’une « décision écrite » leur serait transmise « d’ici la fin de l’année », indique une source proche du dossier.
Plusieurs heures d’attente, comme pour témoigner de débats et de réflexions beaucoup plus longs que prévus entre les trois juges. Des juges qui avaient pourtant convoqué cette session de leur plein gré, et en « toute urgence », afin d’évaluer les « risques » d’une éventuelle libération provisoire des deux accusés à ce stade du procès.
Parmi les aspects susceptibles de retarder l’annonce de la décision des juges : le choix d’un pays hôte en mesure de respecter les droits et obligations des prévenus. Le représentant du greffe a indiqué jeudi qu’un Etat qui entretient une collaboration « complète et effective » avec la Cour, a déjà été approché. Mais ce dernier, précise-t-il, « sollicite un peu de formalisme » de la part de la Chambre préliminaire.
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