Durant les neuf heures d’audience de ce deuxième jour de procès, Fawaz Ould Ahmed alias « Ibrahim 10 », n'a montré aucun remord. À la barre, il a détaillé la planification de l’attentat du Radisson Blu. Pour celui du restaurant la Terrasse, où il tua cinq personnes, Fawaz Ould Ahmed a déclaré l’avoir commis pour venger le prophète à la suite la publication des caricatures par Charlie Hebdo.
« Qui sommes-nous pour nous croire investit de la défense de Dieu et du prophète ? », lui a demandé un avocat des parties civiles dans sa plaidoirie.
► À lire aussi : Mali: retour sur l’attaque de l’hôtel Radisson à Bamako
L'avocat d'«Ibrahim 10» annonce un pourvoi en cassation et demande plus de clémence
La cour, en condamnant Fawaz Ould Ahmed et son co-accusé Sadou Chaka, à la peine de mort, a tranché la question. Ce qui satisfait entièrement Me Mamari Diarra, un autre avocat des parties civiles : « Ça permet déjà aux victimes de savoir qu’il y a un État derrière et qui est prêt à sévir chaque fois que la loi pénale est violée, et chaque fois que leurs droits, les droits de l’Homme, sont vraiment violés. »
Fawaz Ould Ahmed a, durant sa dernière prise de parole, demandé pardon aux victimes maliennes et de confession musulmane. Pour cela, Me Amadou Dioroba Diallo, avocat de la défense, a demandé plus de clémence : « Notre demande en pourvoi en cassation, ce sera tout juste de demander l’application de la loi uniforme. Cette loi prévoit la perpétuité, et non la peine de mort. »
Depuis 1980, il existe justement un moratoire sur la question de la peine capitale. Celle-ci n’est plus appliquée au Mali.
« Qui sommes-nous pour nous croire investit de la défense de Dieu et du prophète ? », lui a demandé un avocat des parties civiles dans sa plaidoirie.
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La cour, en condamnant Fawaz Ould Ahmed et son co-accusé Sadou Chaka, à la peine de mort, a tranché la question. Ce qui satisfait entièrement Me Mamari Diarra, un autre avocat des parties civiles : « Ça permet déjà aux victimes de savoir qu’il y a un État derrière et qui est prêt à sévir chaque fois que la loi pénale est violée, et chaque fois que leurs droits, les droits de l’Homme, sont vraiment violés. »
Fawaz Ould Ahmed a, durant sa dernière prise de parole, demandé pardon aux victimes maliennes et de confession musulmane. Pour cela, Me Amadou Dioroba Diallo, avocat de la défense, a demandé plus de clémence : « Notre demande en pourvoi en cassation, ce sera tout juste de demander l’application de la loi uniforme. Cette loi prévoit la perpétuité, et non la peine de mort. »
Depuis 1980, il existe justement un moratoire sur la question de la peine capitale. Celle-ci n’est plus appliquée au Mali.
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