Les deux Centrafricains sont suspectés de meurtre, extermination, déportation, torture, persécution, disparitions forcées, attaques contre les civils et contre des mosquées. Une longue liste de crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis lors du conflit de 2013 et 2014 opposant la Seleka aux anti-balaka, la milice à laquelle appartenaient les deux suspects.
Au cours des audiences qui débutent ce jeudi, tout l’enjeu pour la procureure va consister à convaincre les juges de mettre les deux suspects en accusation. Car les deux hommes ne sont pas encore en procès : ces audiences visent à confirmer ou non les charges portées à leur encontre.
Décrit comme le plus haut dirigeant des anti-balaka, Patrice Ngaïssona avait été arrêté en France en décembre 2018 et rejoignait quelques semaines plus tard Alfred Yekatom dans la prison de la CPI.
Le député est tombé presque par hasard dans l’escarcelle de la procureure. A Bangui, en pleine séance de l’Assemblée nationale, il avait sorti son revolver avant de se retrouver en prison puis dans un avion pour La Haye en novembre 2018. Lors de la guerre, il aurait pris la tête d’un bataillon de près de 3 000 hommes, selon l’accusation, semant la terreur et ciblant les musulmans.
Les deux suspects sont les premiers Centrafricains à comparaître devant la Cour. Mais la procureure poursuit son enquête ouverte en 2014 à la demande de Bangui. Au terme de ces audiences, prévues jusqu’au 27 septembre, les juges auront soixante jours pour délibérer.
Au cours des audiences qui débutent ce jeudi, tout l’enjeu pour la procureure va consister à convaincre les juges de mettre les deux suspects en accusation. Car les deux hommes ne sont pas encore en procès : ces audiences visent à confirmer ou non les charges portées à leur encontre.
Décrit comme le plus haut dirigeant des anti-balaka, Patrice Ngaïssona avait été arrêté en France en décembre 2018 et rejoignait quelques semaines plus tard Alfred Yekatom dans la prison de la CPI.
Le député est tombé presque par hasard dans l’escarcelle de la procureure. A Bangui, en pleine séance de l’Assemblée nationale, il avait sorti son revolver avant de se retrouver en prison puis dans un avion pour La Haye en novembre 2018. Lors de la guerre, il aurait pris la tête d’un bataillon de près de 3 000 hommes, selon l’accusation, semant la terreur et ciblant les musulmans.
Les deux suspects sont les premiers Centrafricains à comparaître devant la Cour. Mais la procureure poursuit son enquête ouverte en 2014 à la demande de Bangui. Au terme de ces audiences, prévues jusqu’au 27 septembre, les juges auront soixante jours pour délibérer.
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