En RDC, il y a trois semaines le ministère de l'Environnement a décidé de réattribuer 6 500 kilomètres carrés de forêt équatoriale à deux opérateurs économiques chinois. Cette décision fait polémique car le pays est soumis à un moratoire sur les licences d'exploitation forestière qu'il a lui-même adopté en 2002. Début mars le principal bailleur de fonds dans le secteur, l'Initiative pour la forêt d'Afrique centrale présidée par la France a décidé de geler ses financements tant que la RDC ne serait pas revenue sur cette décision. Vendredi 9 mars, 50 ONG de protection de l'environnement ont appelé au maintien de ce moratoire.
« Le moratoire a été mis en place car le secteur forestier était un chaos et le gouvernent congolais lui-même était convaincu qu'il fallait arrêter de couper du bois de façon industrielle, arrêter d'attribuer de nouvelles concessions tant que le secteur forestier ne serait pas modernisé et la gouvernance serait améliorée. Cela n'a pas encore été fait. », a indiqué Victorine Che Thoener, responsable de Greenpeace pour le bassin du Congo
« Le moratoire a été mis en place car le secteur forestier était un chaos et le gouvernent congolais lui-même était convaincu qu'il fallait arrêter de couper du bois de façon industrielle, arrêter d'attribuer de nouvelles concessions tant que le secteur forestier ne serait pas modernisé et la gouvernance serait améliorée. Cela n'a pas encore été fait. », a indiqué Victorine Che Thoener, responsable de Greenpeace pour le bassin du Congo
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