
Première audience de Bosco Ntaganda devant la CPI, La Haye, le 26 mars 2013. Reuters
Cette première audience, c'est ce qu'on appelle l'audience de première comparution. C'est une pure formalité puisqu'elle sert à vérifier l'identité de Bosco Ntaganda, lui présenter les charges qui pèsent contre lui mais aussi l'informer de ses droits.
Il faudra attendre encore plusieurs mois pour confirmer la tenue d'un procès et une autre audience, celle de la confirmation des charges. Quelles sont-elles?
Bosco Ntaganda est sous le coup de deux mandats d'arrêt. Tous deux portent sur des crimes commis en Ituri, une région de la province orientale entre juillet 2002 et la fin de l'année 2003. Rien à voir donc avec les derniers événements au Nord-Kivu, son rôle au sein du M23 ou de la rébellion précédente, le CNDP.
En 2002-2003, Bosco Ntaganda était chef d'état-major adjoint de l'UPC, l'Union des patriotes congolais, la milice dirigée par Thomas Lubang. C'est d'ailleurs ce lien hiérarchique que le bureau du procureur va devoir prouver.
Thomas Lubanga a été le premier condamné de l'histoire de la CPI. Condamné à 14 ans de prison pour enrolement d'enfants soldats et leur participation à des hostilités. C'est aussi ce qui figure sur le premier mandat d'arrêt émis contre Bosco Ntaganda en 2006.
Le second mandat lancé en 2012 ne fait qu'ajouter de nouveaux chefs d'accusation : meurtres, viols, pillages et esclavage sexuel, en ituri toujours. Ce sont tous ces chefs d'accusation que Bosco Ntaganda se verra signifier aujourd'hui.
Source: RFI
Il faudra attendre encore plusieurs mois pour confirmer la tenue d'un procès et une autre audience, celle de la confirmation des charges. Quelles sont-elles?
Bosco Ntaganda est sous le coup de deux mandats d'arrêt. Tous deux portent sur des crimes commis en Ituri, une région de la province orientale entre juillet 2002 et la fin de l'année 2003. Rien à voir donc avec les derniers événements au Nord-Kivu, son rôle au sein du M23 ou de la rébellion précédente, le CNDP.
En 2002-2003, Bosco Ntaganda était chef d'état-major adjoint de l'UPC, l'Union des patriotes congolais, la milice dirigée par Thomas Lubang. C'est d'ailleurs ce lien hiérarchique que le bureau du procureur va devoir prouver.
Thomas Lubanga a été le premier condamné de l'histoire de la CPI. Condamné à 14 ans de prison pour enrolement d'enfants soldats et leur participation à des hostilités. C'est aussi ce qui figure sur le premier mandat d'arrêt émis contre Bosco Ntaganda en 2006.
Le second mandat lancé en 2012 ne fait qu'ajouter de nouveaux chefs d'accusation : meurtres, viols, pillages et esclavage sexuel, en ituri toujours. Ce sont tous ces chefs d'accusation que Bosco Ntaganda se verra signifier aujourd'hui.
Source: RFI
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