Ville dangereuse, crimes qui se multiplient, l'insécurité grandissante exaspère Elodie Ntamuzinda. La présidente de la société civile de Bukavu veut une ville morte pour que les autorités prennent leurs responsabilités. «Nous voulons voir toutes boutiques fermées. Nous ne voulons pas voir les écoles ouvrir. Nous n’avons pas oublié les taxis-motos, les bus et autres… La province du Sud-Kivu doit montrer aux yeux du monde son ras-le-bol !», assure-t-elle.
Solidaire de cette journée ville morte, le personnel de l'hôpital Panzi, le centre de santé dirigé par le célèbre docteur Denis Mukwégé agressé jeudi dernier chez lui. «Le docteur va bien mais la violence on n'en veut plus» affirme Ephrem Disimwa, le responsable communication de l'hôpital.
L'idée de faire de Bukavo une ville morte énerve par contre les autorités. Pour le maire, Philémon Lutombo Yogolelo, ce type d'initiative ne sert pas à grand chose. « Tout ce qu’on annonce, cette recrudescence de l’insécurité dans la ville, je ne crois que pas l’organisation d’une journée ville morte soit vraiment une réponse à cette question-là… il n’y aura pas franchement d’avancée par rapport à l’insécurité.»
Il est difficile de savoir si les habitants de Bukavu se joindront à cette initiative. Un membre de l'opposition politique ne voit pas l'intérêt de cette journée ville morte : «Même si cela provoque un éclat à l'extérieur, explique-t-il, ça ne fera pas malheureusement pas bouger les décideurs.»
Source: RFI
Solidaire de cette journée ville morte, le personnel de l'hôpital Panzi, le centre de santé dirigé par le célèbre docteur Denis Mukwégé agressé jeudi dernier chez lui. «Le docteur va bien mais la violence on n'en veut plus» affirme Ephrem Disimwa, le responsable communication de l'hôpital.
L'idée de faire de Bukavo une ville morte énerve par contre les autorités. Pour le maire, Philémon Lutombo Yogolelo, ce type d'initiative ne sert pas à grand chose. « Tout ce qu’on annonce, cette recrudescence de l’insécurité dans la ville, je ne crois que pas l’organisation d’une journée ville morte soit vraiment une réponse à cette question-là… il n’y aura pas franchement d’avancée par rapport à l’insécurité.»
Il est difficile de savoir si les habitants de Bukavu se joindront à cette initiative. Un membre de l'opposition politique ne voit pas l'intérêt de cette journée ville morte : «Même si cela provoque un éclat à l'extérieur, explique-t-il, ça ne fera pas malheureusement pas bouger les décideurs.»
Source: RFI
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