Parmi les six condamnés à mort figure Ngandu Wa Ngandu Kennedy, surnommé « anti-balle ». Il est l'un des chefs de la Force du progrès, que l'opposition considère comme une milice du parti au pouvoir. Dans une vidéo projetée pendant l’audience, on le voit menacer de déloger les occupants de la résidence de Joseph Kabila à Kinshasa.
Selon la partie civile, représentée par Olive Lembe Kabila, l’épouse de l’ex-président, « anti-balle » était présent avec ses hommes lors de l’assaut contre la résidence. Ce même jour, ils avaient participé à une autre opération de déguerpissement liée à un conflit foncier, à quelques centaines de mètres de la résidence de l’ancien président. Ils ont été reconnus coupables d'association de malfaiteurs et de tentatives de meurtre et sont également condamnés pour vol qualifié et destruction méchante. En outre, ils ont été condamnés à payer un franc congolais symbolique, comme l'avait demandé Olive Lembe Kabila.
Une dizaine d’autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de cinq à dix ans de prison.
Depuis plusieurs années, des organisations de la société civile et des partis de l’opposition alertent sur les agissements de certains jeunes affiliés au parti présidentiel.
Le procureur avait requis la peine capitale à l’égard de tous les prévenus membres de ce mouvement violent. L’avocat de la défense se dit satisfait de ce jugement du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, mais annonce « interjeter appel » pour « obtenir l’acquittement des autres qui sont condamnés à la peine de mort ».
Selon la partie civile, représentée par Olive Lembe Kabila, l’épouse de l’ex-président, « anti-balle » était présent avec ses hommes lors de l’assaut contre la résidence. Ce même jour, ils avaient participé à une autre opération de déguerpissement liée à un conflit foncier, à quelques centaines de mètres de la résidence de l’ancien président.
Une dizaine d’autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de cinq à dix ans de prison.
Depuis plusieurs années, des organisations de la société civile et des partis de l’opposition alertent sur les agissements de certains jeunes affiliés au parti présidentiel.
Le procureur avait requis la peine capitale à l’égard de tous les prévenus membres de ce mouvement violent. L’avocat de la défense se dit satisfait de ce jugement du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, mais annonce « interjeter appel » pour « obtenir l’acquittement des autres qui sont condamnés à la peine de mort ».
Autres articles
-
Ghana: l'opposition manifeste à trois mois de la présidentielle et réclame un audit de la Commission électorale
-
Soudan: les FSR lancent une attaque sans précédent contre El-Fasher
-
Soudan du Sud: reprise de l'acheminement du pétrole de Juba à Port Soudan
-
Centrafrique: les réparations financières pour les crimes contre l'humanité de 2019 ont été remises aux victimes
-
Guinée: le colonel Claude Pivi arrêté au Liberia